ment en Europe é fa it paffer jusques à
nous les connoifiances jadis renfermées
dans im coin de l'Afrique! Que ne doit
pas notre Patrie à la Mai fon glorieufoment
régnante, dont les foins bienfai-
fans ont tant influé fu r le progrès des
A rts é des L ettres parmi nous ; à
VOTRE MAJESTE f u r m t,
qui, perfuadée qu'ils font la gloire d'un
Etat, regarde le pouvoir d'en procurer
Lavancement, comme le plus beau de fes
Droits! Pour s'en convaincre on lia qiià.
arrêter fa vue fu r ce Palais, quElle a
habité Elle-même & qu'aujourd'hui Elle a
confacré a la culture des Beaux-Arts ;
Aflle glorieux, où le Talent, après tout
« q m VOTRE MAJESTE
a fa it pour lui, lia plus rien a fouhai-
ter, que de voir toûjours fes produÜions
remplir la jufte attente du Souverain;
qui le protège é le comble de bienfaits.
Quel
Quel pré f age pour les Sciences & L étude
de la Nature! Nous le difons avec confiance:
il liy a point de faveurs è i en-
cour agemens quelles liayent à fe promettre
d'une Main, qui s eft montré fi libérale
envers les Arts è dont elles tiennent
dès-à pré fent des fécours efientiels de plus
d'une efpèce. Les vrais Savans è les
Genies inventeurs de la Nation peuvent-
ils trop semprefier à feconder par des
efforts redoublés les intentions d'un Prince,
qui va au devant de tout ce qui peut les
animer d'une nouvelle ardeur? Que leurs
fuccès repondent, SIRE, grandes
v u e , d e VOTRE MAJESTE!
Que iétude des objets dignes d'interef
fer les Hommes fixe fon féjour dans ce
Royaume & y foit à l'abri des tems é
des vicifiitudes! Qu'un Regne enfin fi cher
au Dannemarc é fi glorieux aux yeux
des Saaes foit cité dans les Fades de
b 2 l'Eu