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pierres pareilles, qu’on a commencé à travailler. L e DeiTein des ruïnes de Siéne, en
repréfente deux de cette efpèce ; & il y en a une autre vis-à-vis de Tlsle de Phile.
Pag. 5 9 . I t is n o t to be doubted - - -
La conclufion, que Mr. Greaves tire, dans cet endroit, ne fçauroit s’admettre.
Jamais ces Tum u lt Mercuriales ne peuvent avoir donné l’idée de conftruire
les Pyramides. Leu r forme & leur grandeur font fi différentes, qu’il n’y a nu! rap-
porc d’un objet à l’autre. Outre cela, les Hiéroglyphes, donc les T um u li M e r curiales
font ornés, prouvent, que les Pyramides ibnc plus anciennes, & qu’elles n’ont
pu par conféquent devenir leur modelle. D’ailleurs je puis garentir, qu’il n’y a que
leurs Hiéroglyphes, où l’art ait eu part; car du refte la pierre eft toute brute, & telle,
que la Nature Va formée & placée.
P a g . 6 7 . A D e fc r ip tion o f the firft and faireft Pyramid.
etce Pyramide, qu’on appelle ordinairement la prémiére, devroic plutôt paffer pour
la dernière de celles, qui ont été conftruices des mêmes matériaux. On y obferve
diverfes chofes, qui font voir, qu’elle n’a pas été achevée entièrement ; & il fuffit
de jetter les y eu x deiîùs, pour convenir, qu’elle a un air plus neuf que les autres, qui
font dans le voifinage. A l’égard de celles, qui font fituées plus haut : elles l’emportent,
fans contredit, pour l’ancienneté. L e tems y a fait beaucoup plus d’im-
prelfion. Quoi qu’elles foient dans un Climat moins fujet aux pluyes & aux vents,
elles n’ont pas laifië de fouffrir plus que la prémiére; ce qui ne peut s’attribuer qu’au
grand nombre des années, qu’il y a qu’elles fubfiftent.
Pag. 7 2 . T h is runnes ab ou t the Pyramid in a l e v e l -------
Notre Auteur n’y a certainement pas fait attention. Ce n’eft pas Vinjure du tems,
qui caufe feule l’inégalité des degrés des Pyramides. On n’a qu’à en mefurer
une en différens endroits de fa hauteur, & on trouvera, que la grandeur des pierres,
qui forment les degrés, diffère de 4 .de 5 .& même quelquefois de 10. pouces. Ces
efpéces de degrés n’étoient point deftinés à monter, ni à defcendre. On n’y a cherché
de régularité qu’autant qu’il étoit néceffaire, pour la forme générale de la Pyramide
, & pour la facilité de l’Ouvrage. Je fuis bien trompé, fi cette inégalité des pierres
n’a été la caufe de ce que tant de Voyageurs, qui ont compté les degrés des Pyramides
, différent toujours pour le nombre.
Pag. 72 . F o r th a t La titu de w h ic h H e rod o tu s aíHgns to th e admirable
mirable Bridge b e low ( o f w h ic h there is no th in g n o w remain
in g ) -------
Je ne comprends pas, comment un Voyageur auifi exacl que Mr. Greaves, a pu négliger
une chofe fi digne de remarque, pendant qu’il refte encore fur pied une
•partie affez confidérable de cet admirable Pont, pour fe former une idée jufte de toute
fa conftruflion, & de l’ufage qu’on en a pu faire. Il y a même à l’Orient de la troi-
fiême Pyramide des reftes d’un autre Pont. Mes deifiens en montrent la fituation, &
font voir ce qui en fubfifte encore de nos jours.
P a g . 7 3 . If w e aiTent to the opin ion o f P r o c lu s -------
L a cime de la féconde Pyramide, encore aujourd’hui couverte de Marbre granite,
taillé fi uniment, que perfonne n’y fçauroit monter, décide abfolument, que les
Pyramides n’ont pas été conftruites pour être des Obfervatoires. Quoique les autres
ne foient pas achevées au point où l’eft la fécondé, on ne fçauroit néanmoins douter,
que l'intention des Maîtres, qui les ont fait faire, & celle de I’Archicefte, n’aie été de
les finir, fi la dépenfe, ou le tems Vavoient permis.
P a g . 7 4 . ( * ) T h e air o f E g y p t is c o n f e f ïe d -------
Depuis Aléxandrie jusqu’à Fefchne l’air eft fouvent épais, & le Ciel fouvent couvert.
Il y pleut aufiî affez fréquemment. Mais à Fefchne, & au defilis, dans
la Haute-Egypte, il fait toujours un teins fort clair. J ’ai néanmoins effuyé à Mefchie
une pluye affez fo r te , accompagnée de tonerres, dimant l’efpace d’une heure entière.
P a g . 7 6 . H ew cn ac cording to H e rodo tus and Diod oru s o u t o f
th e Arabian M o u n ta in e s -------
U ns grande partie des pierres, qui ont été employées à la conftruftion des Pyramides,
ont été tirées des Grottes, qu’on voit en grand nombre aux environs
de ces mêmes Pyramides. L e refte fe tiroit vis-à-vis de l’autre côté du Nil ; & quand
les eaux de ce Fleuve étoient hautes, on conduifoit ces pierres jusqu’au Pont, dont
Hérodote fait mention; & enfuite, par le moyen du même pont, on les tranfportoit
jusque fur la Montagne, où l’on veuloit élever la Pyramide.
P a g . 7 6 . T h e R e la tion o f He rod o tu s and Pompon iu s M ê l a ------
L es Temp les , que Von voit à l’O rient, & tout près des Pyramides, ont été con-
ftruits de pierres très-grandes. Il eft étonnant, que peu de Voyageurs en ayent
parlé, quoiqu’ils foient pourtant très remarquables. Ils femblent avoir été découverts
par le haut. Leur grand circuit ne pennettoit pas de trouver des pierres affez gran-
A a 3 des.
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