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fenner les yeux. En toM cos. on en peut venir jusqu’aux menaces; mats
qu’on fe garde bien de frapper un Mufulman. Si on étoit afléz heureux que
d’échapper la mort, il en coûterait tout le bien, que l'on auroit; & ce qui feroit
auffi chagrinant, les amis de celui, qui auroit frappé, feroient engagés dans l'affiiirc,
& ne s’en tireroient qu’à force d’argent. Si abfolumcnt on veut avoir fatisfaaion,
il faut la demander au Juge ; mais elle coûtera fi cher, qu’on n'aura pas envie d y
retourner \ine autre fois.
S’il y a quelque autre chofc, que le Voyager doive fja v o ir , il l’appirendra
dès les prémiers jours de fon arrivée dans le Pays. Il convenoit de l’inftruirc des
articles, que je viens de toucher. Peut-être fcroit-il trop tard d’en être informé fur
les lieux: outre que l'on eft fujet à ne pas croire tout ce qu’on entend dire. Pour
moi j'aurois été ravi d’en être informé d’avance; c'eft ce qui m’a engagé ,
à les publier, pour l'utilité de c eu x , qui pourroient être dans
le cas, où je me fuis trouvé.
vo-
VOYAGE
D’E G Y P T E
ET DE
NUBI E,
P A R
Mr. F. L. NORDEN.
T R O I S I E M E P A R T I E ,
C o n ten an t la D e f c r ip t io n du V IE U X & du
N O U V E A U C A Y R E .
Tow. I. J ’ar.