P a g . 12 9 . C t ) %Toiic p ie rre, m a iliv c , droite, dc même
grain 6c de la c o u le u r , d on t eft la pierre T h e b a 'iq u e -------
O n montre à V cnifc, dans TEglife de St. Marc, mi Carreau de marbre, qu’on y
a apporté du Mont Sina, & qu’on prétend être la pierre, que Moyfe frappa.
C ’eft un Granité, d’un grain C fin, qu’il approche fore du Porphj-re. On en trouve
de pareil en Egypte.
P a g . 9 9 . de j o o . T h is made m e take n o t ic e o f tw o inlets , or
fpaces - - and by the blaknes w ith in it feems t o h a ve been
a receptacle fo r th e burning o f la r n p s -------
Ils me paroiflent des (bupiraux, pour donner de l’air à la Chambre. L a noirceur,
qu’ils ont, eft venue après coup; & c’eft l’effet de la fumée des flambeaux, dont
les Cm'ieux fe font fervis, pour mieux voir le dedans. Ils font aujourd’hui presque
remplis des pierres, qu’on y a jettées, pour voir jusqu’où ils pouvoient aller.
P a g . 10 3 . A D e fcrip tion o f th e fécond P y r am id e o f w h ich
befides th e miracle th e anciens and m o d em Writers ha ve deliver'd
l i t l l e -------
;tte Pyramide eft pourtant auffi grande & auffi belle que la prémiére; & ce
qu’on en peut voir furpaffè même en quelque forte celle-ci. C
P a g . 10 3 . H e addes, it h a th n o fubterraneous ftructures - - -
Herodote, que notre Auteur cite, ne parle que par oui-dire; car, la Pyramide fe
trouvant fennée, il ne lui étoit pas poffible d’éxaminer, par lui-même, les
chofes qu’il décrit. Cette manière de parler rend les Defcriptions des Auteurs anciens
bien obfcures. Que doit-on penfer, lorsque Strabon & Pline décrivent le puits
de la prémiére Pyramide, fur-tout quand ils difenc, que l’eau du N il entroic dans cb
Puits. L ’avûienc-ils vu eux-mêmes? L ’avoient-ils entendu dire à d’autres? Je ne
fçais ce que j’en dois penfer : d’autant qu’il n’y a guère moyen de combiner leurs De-
fcriptipns avec l’état préfent des lieux.
P a g . 10 4 . B y m y obfervations th e ftones are o f c o lo u r white
nothing fo great and vaft at thofe o f the firft and faireft Pyramid.
T h e fide rife n o t w ith Degrees like th a t , bu t are
fm o o th and e q u a l -------
Auteur. J
ferois fort en peine, s’il me faloit ici fuivre pied-à-pied, la narration de notre
Auteur. Il s’éloigne beaucoup du vrai, & néglige entièrement ce qu’il y a de plus
remarquable. Je crois que fon Compagnon Vénitien, fur qui il fe fera trop fié,
l’aura trompé; & que lui-même étoit trop fatigué de l’examen de la prémiére P\ ra-
midc, pour donner à la fécondé toute ractcntion convenable. Celle-ci eft cercaine-
mcni auiff grande que 1a prémiére. Si les degrés n’y paroiffent pas diftinclemenc,
on s’apperçoit bien néanmoins qu’ils y ont é té, & qu’ils y font encore depuis le haut
jusqu’au quart du bas dc la Pyramide. Ce qui eft caufe, que les autres ont difparu,
c’eft la violence, dont on a ufc pour enlever le marbre granite, donc elle a été revêtue,
& donc le quart d’cnhauc eft encore couvert prcfentement, comme mes Deffeins le
font voir.
P a g . 10 6 . T h is Pyramid is b oun ded o n the N o r th and Weft
fides, w ith tw o v ery ftatcly and elaborated p c c c e s -------
ela eft venu très-naturellement; parce qu’on a été obligé d’aplanir le roc, à
coups de marteau & de cifeau, afin que la Pyramide fût pofce de niveau.
Comme cela a été fait à la régie, les deux bords perpendiculaires du talu de la Montagne
femblent avoir été travaillés exprès, pour y creufer des chambres. Mais celles
qu’on y trouve ne font abfolument que des Carrières, d’où on a ciré des pierres,
pour la conftruftion de la Pyramide ; & q u i, comme les autres , qu’on voit aux environs,
& de tous cotes dans la Haute-Egypte, après avoir fervi d’habitations aux Ouvriers,
ont été, dans la fuite du tems, converties en Grottes fépulcrales. Cela n’a
pu avoir lieu , que long-tems après la conftruflion des Pyramides ; & feulement après
que les Hiéroglyphes curent été inventés ; car on trouve affez frcque.nmcnt, dans les
Grottes, des iufcriptions de cette cfpécc.
P a g . i i o . 6c I I I . S o th a t Î fh rew d ly fufpeft, th a t D iod oru s h a th
b o r row ’d m o i l o f his relation f rom H e rod o tu s and S t r a b o ,
and Pliny from D io d o ru s , or from th em b o th and the m o re
learned neoterickes from them all - - -
Ii y a certainement de l’erreur dans ce que ces divers Auteurs ont écrit. T o u s veulent
, que ce foie la troifiéme Pyramide, donc la moitié ait été fabriquée de Bafcl-
tc; au lieu que c’eft la quatrième. Si notre fçavant Autheur avoit pris la peine d’en
approcher, il auroit pu aifémenc concilier tous ces Auteurs, II auroit vu, que cccre
quatrième Pyramide a é té, & eft encore jusque vers le milieu faite d’une pierre plus
noire que le Granite ordinaire, & pour le moins auiïï dure. J e n’ofcrois pourtant
affurer que ce foit du Bafalce; car elle diffère de la maticre, dont eft fait le beau Vafe,
B b 2 que