Ambre jcaiine, travaillé en boiîèctes :
rentes, & aiTorcies, l’Ocque de Dragmes
420. . . . à Pieces 15. à 25.
Cerufe de France avec la Caiffe le Rotai 75. •• 51,
Dito, de Hollande, le Rocal 75. . - 5|.
Dico, de Venife, dito . . •‘ 7 .
Feuilles de Fer blanc, le baril de 450. feuilles,
le Baril . . . - 23.
Eguilles, depuis No. i . jusqua No. 6. les
I2.milliers, n. P.S. . . , g.
Papier, la Baie de 14. Rames ÿ - 12.
Dico, la Baie de 24. Rames . - i l r ,
Dico, la Baie de 12. Rames ; ; ~ i g i .
Dito, à 3. Lunes fabrique de V cn iiè, la Baie
de 40. Rames . . . ..
Draperies. Londrine prémiére de hance, la Picque à Maïdins 1 10 .
Londrine fécondé . ,
Londrine large i ; i
Londrine de Hollande ,
Saye écarlate; de tout parangon, fabrique
de Venife, la Picque, felonía quantité
Demi-Saye, de la même Ville
Satin de Florence, la Picque
85-
73 -
120. :
200. à 280.
1 10 . à 170.
65- à 85-
hes principales Marchandifes de fortie, font:
Lin en rame,
Dito, en fil,
Dito, peigné,
Cocon filé.
Cuirs,
Toiles de Coton, de toutes façons,
Cire jeaune,
Sel Armoniac,
Saffran,
Sucre,
Scéné,
Caffe.
L e tout en prodigieufe quantité, & de
toutes forces.
160.
Il fort
Il fort outre cela une quantité énorme de Caffé de Mo cka, & de toutes fortes
de Marchandifes, de Drogues, d’Epiceries, de Toiles de Coton & autres marchandifes
des Indes-Oriemales, que 30. à 40. Vaiffeaux débarquent à S u e z , d’où ils partent
tous les ans, chargés par les Marchands du Cayre de Marchandifes de l’Europe &
de rEg\'pce.
A ce peu de Remarques touchant le Grand Cayre , j’en joindrai quelques-unes,
qui concernent le Vieux Cayre.
Le V IE U X C A Y R E .
etce ancienne V ille , dont je donne dans mes deffeins trois vues différences,
eft fvtuée au bord du grand Canal, qui fépare l’Isle de
Rodda de la Terre-ferme. Sa longueur, à compter depuis la Machine,
qui éléve l’eau de l’Aqueduc, jusqu’au Bafar, eft d’un quart
de lieuë de France; & fa plus grande largeur, à la prendre, depuis l’Hofpice, jusqu’au
Canal, eft de 500. pas ordinaires. L e refte eft affez inégal, & fes extrémités
fe terminent par des maifons feules.
L a plus grande partie de fes bâtimens, fi on en excepte les habitations des
Ouvriers, confifte en des maifons de plaifance, où les Grands, & les Perfonnes de
diftinÛion du Cayre, vont fe divertir, dans la faifon, où les eaux du N il ont pris
leur accroinemenc. Mais les jardins font en grand nombre ; & des Dattiers, ainfi
que des Treilles de vignes, y occupent beaucoup de place.
Il peut y avoir au Vieux Cayre une demi-douzaine de Mosquées, ornées de
Minarets. L e s Juifs y ont une Synagogue; les Catholiques-Romains, un Hofpice,
occupé par les Pércs de la Terre-Sainte; les Coptes, une Contrade avec diverfes
Eglifes, entre autres celle, où eft la Grotte, dans laquelle une Tradition v eu t, que
la Ste. Vierge fe foit repofée lorsqu’elle fe retira en Egypte ; & les Pères de la Terre-
fainte payent aux Coptes une certaine fomme, par an , pour avoir le privilège de dire
la Meffe dans cette Grotte, quand ils le fouhaicent.
L a AAaiJon cT E a u eft un ouvrage des Sarazins. Elle peut avoir fervi
anciennement de Palais. Aujourd’hui, on y voit quatre moulins à chapelets de
méchants pots de terre. Des Boeufs les font mouvoir ; & c’eft ce qui fournit d’eau
l’A queduc, qui la conduit dans le Chateau du Grand-Caj-re. L e tout eft conftruic
de pierres de taille.
T om . I . O ü n
Planches
XX. XXI.
& XXII.