mique de celle qui forme la pourpre , e t que produit.cet organe
dans presque tous les mollusques de l’ordre des siphono-
branches. Nous nenousrappelonspas non plus que l’encre delà
sèche, qui paroît être un produit d’un organe analogue, ait
été examinée par les chimistes. En général nous sommes peu
instruits sur cette espèce d’excrétion.
§. 4. De la génération
La fonction de la génération ne nous est. pas plus cqnnue
dans son essence que dans les animaux plus élevés , et nous
savons même assez peu de chose sur son mode.
L’appareil mâle dans les espèces monoïques et dioïques
produit un fluide spermatique assez peu connu, même dans
ses propriétés physiques. Nous ignorons ce qu’il est d’aborÿ
au moment où il vient d’être sécrété , et quels changemens il
éprouve dans le cas où il est conservé dans quelque organe
de dépôt.
Dans certaines espèces il paroît exister un autre fluidepro-
duit par une espèce de prostate, appelée vésicules séminales
dans les mâles, et vessie dans les femelles; mais nous ignorons
également sa nature et ses usages.
Danslesmollusques hermaphrodites ou les acép halés, iljparoit
même que le fluide séminal n’existe pas,và moins cependant
que d’admettre, comme quelques auteurs l’ont voulu, quune
partie de l’ovaire, ou mieux de l’oviducte lui-même, le sécrète,
et que les germes produits par la femelle, en le traversant
, en soient imprégnés.
(OJ/aivuime foi» sortir de l’organe mâle d’une limace agreste, prête à
. ’accoupler, une substance à peine fluide, comme composée de grains
crystalline. Cette consistance étoit-elle due à l’action de l’air P C’est ce
que j’ignore , mais ce que l’on peut assez^bien concevoir.
Le produit de l’appareil femelle nous est mieux connu, il
■ est vrai, plutôt dans la série de ses développemens que dans
son origine. On sait que, formant de petits grains d’abord
presque imperceptibles, composés d’uneenveloppe renfermant
un fluide, le germe y apparoit, sans que l’on connoisse bien
complètement comment l’oeuf est constitué,; Cet oeuf reçoit
à une époque variable de sa marche dansl’oviducte, mais toujours
avant la production de ses membranes adventives, Faction
du sperme introduit dans l’organe,, ou dans l’individu flemelle,
et absorbé. La vie individuelle de chaque oeuf Ost alors commencée
: il tend à être rejeté au dehors,^reçoit les enveloppes
qui doivent le défendre contre quelque action, défavorable
extérieure, et suit ses .développemens. Combien de
temps conserve - 1 - il sa faculté d’évolution P quelles sont les
circonstances qui peuvent la lui faire perdre ou la prolon-
, ger P C’est ce que nous ignorons à peu prés. Nous savons cependant',
d’après les expériences de M. Leéchs sur les oeufs
.de la limace agreste, que la dessiccation presque con^lètè ne
peut la détruire.
Les oeufs dés mollusques subissent leur développement le
plus souvent à l’extérieur, et complètement indépendans de
leur mère ; mais dans un certain nombre de mollusqups subcé-
p halés, ce développement a lieu dans unepartiedeToviducte^
àlaquelle on a donné le nom de matrice, comme dans les palu-
dinesét dans plusieurs sabots, ce qui a fait appeler ç es mollusques
vivipares ou ovovivipares ; mais cela paroît être constant
dans tous les acéphalés, avec cette différence que l,e dépôt s’en
fait souvent dans les cellules qui forment les deux-parois dont
.se compose chaque lame branchiale; ils y entrent par,les ouvertures
qui sont au bord dorsal extérieurement, et .ils en
.sortent par celles qui sont en arrière dans le tube excrémen-
iitiel.