C. Especes épaisses, solides, sans épiderme ;les dents latérales finement
striées ; le manteau percé de deux ouvertures presque sans tubes.
Ex. La M. solide. M. solida. E. m., pï. 358 j f, t.
D. Espèces dont les dents latérales,sont presque nulles.
Ex. LaM. trigonelle. M. trigoriella. E. rh., pl. 259, f. 2, a ht?'
M. Especes très-épaisses, solides, striées longitudinalement ; les dents,
cardinales nulles ou presque nulles; les latérales fort épaisses, très-
rapprochées, relevées ; un ligament externe outre l’interne.
Ex. LaM. épaisse'. M.wWassa. Nouv. esp. du Brésil, rapportée
par MM. Quoy et Gaimard.
Obsfrv. Les tnactres vivent enfoncées dans le sable, à une petite
distance des rivages de toutes les mers. M. de’ Lamarck en caractérisé
déjà trente-trois espèces vivantes, dont une seule a son
analogue fossile. Parmi les vingt-sept espèces que Gmelin met dans
ce genre, il y en a quatrequi appartiennent au genre JLutraire.
M. Defrance dit huit espèces fossiles, dont ime identique, une
analogu’e dans le Plaisantin, et une analogue dans la Caroline,
du Nord.
Erycine. Erycina.
Animal inconnu.
Coquille un peu plus longue'qîie haute, subtrigone, régulière ,
équivalve, inéquilatérale, peü ou point b â illan te ; les sommets bien
marqués et un peu inclinés en avant ; charnière subsimilaire ; deux
dents*cardinales inégales, convergentes au sommet, et laissant
une fossette entre elles ; deux dents latérales peu écartées, lame!-
leuses et intrantes; ligament intérieur dans la fossette; deux
impressions musculaires arrondies.
Ex. L’Erycine cardioïde. Erycina cardioides. De Lamarck,
pl. LXXIII, f. 7.
Obseru. Ce genre ne renferme encore qu’tiiie espèce vivante,
trouvée sur le sable, a la Nouvelle-Hollande; il y pn a plusieurs
fossiles en France, mais elles me paroissent bien hétérogènes.
M. Defrance en compte douze fossiles, dont trois analogues
dans, le Plaisantin, d’apres Brocchi, mais dont une n’appartient
pas h ce genre, suivant le premier- M. Deshayes a figuré les espècès
de F rance dans la seconde liv ra ison de ses coq u ille s fossiles
dé‘à etiviroûs de Paris.
Section. II. — C. régulières , saris dents latérales écartées.
Crassatelle. Cmssatella.
Âtiimal inconnu.
Coquille ordinairement épaisséfkfrîêë longitudinalement, den-
ticulée, régulière, subtrigone, équivalve, inéquilatérale, a sommets
bien marqués pt évidemment tournés en, ayant; lunule et
corselet bien distincts ; charnière fort largë ; subsimilâire, formée
par deux dents cardinales, divergentes, séparées par une large
fossetté; ligaanènt presque toüt-a-fait intérieur, et inséré dans
cette fossette; deux impressions musculaires, arrondies, distantes,
•réunie)? par üne ligule marginale,/sans tçace ^le sipùosîté posté“
rieure ; l’impression du muscle rétxactéhr' distincte^
Ex. La Crassatelle sillonnée. Crassatella sulcata. Pl. LXXIII,
fig. 4; et E. m., pi. 257, fig. 3.
Obsero. Ce géhre offre cela de remarquable, qüe toüt’es les espèces
vivantes qu’il contient ■ et qui sopt.déja au nombre de onze,
n’existent que dans les mers de.fl’Australasie, tandis que nous en
.possédons au moins sept k l’état fossile, en France.1 M. Defrance
dit même vingt de la craie inférieure, avec quelqqpdoute.
YÉNU’s. Venus.
Animal ovale ou arrondi, ordinairement assez peu comprimé ;
les bords du manteau onduleux et garnis de cirrhes tentaculaires
sur un seul rang ; pied considérable, .comprimé, tranchant, du
reste diversi forme ; les tubes médiocrement aldngès et presque
constamment réunis ; bouche petite, serailunairef lçs appendices
labiaux assez petits; les branchies larges, courtes, libres ou non
réunies, ni entre elles, ni avec celles du côté opposé. ,
Coquille solide, ëpaissp,« régulière; parfaitement équivalve et
close, plus pu moins, inéquilatérale ; les sommets bien marqués,
s’inclinant en avant ; charnière subsimilaire, deux, trois ou même
quatre dents cardinales, plus ou moins rapprochées,-et convergentes
vers le sommet; ligament épais, souvent arqué, bombé, et
extérieur; deux impressions musculaires, distantes, réunies par