ment, et fermée supérieurement par un petit nombre de
pièces de forme un peu variable, dont l’ensemble est appelé
opercule.
La forme , le nombre des piècts principales , ainsi que dé*
celles de l’opercule , varient assez, pour que les différences
qu’elles présentent aient besoin de terriies particuliers pour
être désignées.
La partie basilaire • ou S upport , basis, est toujours monotome
, et peut être simplement membraneuse , irrégulière ou
patelloïde : dans Ce dernier cas , on pourrait la confondre
avec la^coquyie d’un cabochon.
La partie terminale ou operculaire est au moins ditome,
parce *qu’ellè est toujours paire ou symétrique ; mais ensuite
chaque pièce latérale est le plus souvent partagée en deux
valves , l’une dorsale et l’autre ventrale , suivant qu’elle correspond
aux pièces. coronales analogues.
Cet opercule est dit articulé, articulation , lorsqu’il touche,
évidemment la partie coronaire; il est inarticulé , inarticula-
tum, lorsqu’il est entièrement entouré.par la partie membraneuse
de l’ouverture.
La partie principale de ce genre de coquilles est celle qui
leur a valu le nom de corênales, parce qu’elle forme une sorte
de.couronne autour du corps de l’animal, ce quiles fait désigner
aussi par la dénomination de périsomales.
Dans son état normal, elle estpolytome et formée,' i° d’une
pièce médiane supérieure ou dorsale; s9 d’une pièce médiane
inférieure ou ventrale ; 3° d’une paire de pièces latéro-supères;
4° d’une paire de pièces latéI al-infères, ce qui.constitue
six pièces. Les deux premières sont toujours aisées à recon-
noître, parce que la partie de l’ouverture qu’elles forment
est plus ou moins excavée dans la ligne médiane par une espèce
d’échancrure, plus anguleuse pour la supérieure.
La proportion de ces six pièces varie beaucoup, au point
qu’une paire de latérales peut entièrement disparoître, et
alors il n’en reste que quatre. S’il étoitleertain quela couronne
d’une espèce de balane n’eût que trois valves,il faudroit admettre
qu’outre une paire de latérales,' une des médianes
disparoitrëit.
Dans l’état le plus ordinaire de ces valves y chacune d’elles
est partagée à sa surface en 'deux aires triangulaires : l’une
en relief, et l’autre en creux.
Enfin à l’intérieur de ces mêmes valves, on trouve qu’elles
sont doublées dans leur moitié supérieure ou anale par une lame
verticale que M. Ranzani a nommée Cloison , dissepim'entum, et
dont l’él endue et la forme ne sont pas sans importance pour la
distinction de ces singulières coquilles.