hlappig en allemand, equavalvi en italien, lorsque les valves
sont égales en grandeur et en profondeur, ou sont d’une
forme semblable, comme dans les vénus et le plus grand
nombre dés coquilles.
S u b é q u iv a l v e , subequivalvis, quand la différence entre les
deux valves n’est pas très-grande , comme dans certaines espèces
de peignes.
Inéq&ivalvè , intqaivalns , inequavalved, angl., ungleich-
Mappig, allem., lorsqu’il y a une très-grande différence, soit
pour la grandeur, soit pour la forme ; dans ce cas , Linnéeus
et quelques autres conchylielogistes donnent le nom d’oper cule
à la valve la plus petite et tout-à^ïkit plate, comme dans
les gryphées, et defornix à la plus bombée.
Les valves d’une coquille bivalve , en s’appliquant l’une
contre l’autre , se touchent assez souvent par tous les points
de leur circonférence : c’est alors ce qu’on désigne par la dénomination
de coquille close , clausa; au contraire du nom
de b a il la n t e , hians, que l’on donne à celle dont une partie
de la circonférence est plus ou moins échancrée.
Dans le premier cas, la clôture ou fermeture peut être
simple, ou par simple approximation, ou bien se faire par
une pénétration réciproque de dentelures et de sillons dont
le bord interne est pourvu.
Dam les coquilles bâillantes, le bâillement peut être plus
ou moins grand et exister dans diflférens endroits de la circonférence.
Le plus souvent il est postérieur seulement, ou
postérieur et antérieur à la fois, comme dans les solens, les
pholades et presque toutes les coquilles pyloridées. Quelquefois
il est inférieur et plus ou moins antérieur ou médian,
comme dans la plupart des genres de la famille des subostra-
cés, dans les moules et même dans les arches ; enfin il est
quelquefois antérieur et supérieur, comme dans les tridacnes
j eunes.
Un point de vue encore plus important que tous ceux qui
précèdent, sous lequel il nous reste à étudier les deux valves
d’une' coquille bivalve',’ est celui de leurs moyens d’union.
• Ces moyens sont de trois sortès. L’un appartient essentiellement
à l’animal ; c’est celui qui a lied à l’aide de muscles
ou de faisceaux de fibres musculaires ou élastiques, qui se
portent plus ou moins transversalement d’une valve à l’autre;
ces muscles, de la nature desquels il a été traité plus haut
à l’article de l’appareil locomoteur, laissent, à lafaçe interne
des valves, des impressions dont il vÿen| d’ê jf e parlé.
Le second moyen d’union appartient encore assez a l’animal
même, quoique beaucoup moins que le précédent ; mais
il laissé également-des indices ou des traces aisées a apercevoir
dans les excavations de différentes formes dans lesquelles
il étoit attaché: c’est ce qu’on nomme hidAîâSNT rligamentum ,
Kÿmen , Linn., dont la structure et le mécanisme^.Un-t également
été exposés avec détail à l’article d’organisation des ma-
lacozoaires.; il suffit de dire que c’èst pii amas plus ou moins
considérable défibres cornées, épidermiques, élastiques, qui
se portent transversalement d’une valve à l’autre.
On trouve d’abord quelques coquilles bivalves qui sont entièrement'sans
ligament proprement dit, tomme les orbi-
cilles , les pholades , et d’autres dans lesquelles il n’est nullement
distinct de l’épiderme général, comme les jambonneaux ;
mais beaucoup plus généralement il y en a.
Quant au nombre, il peut être
Simple, simpjtx , quand il n’y dfe a qu’un , ' comme; dans les
vénus et la plupart des coquilles.
D oublé , duplex , lorsqu’il y en a d e u x , l'un antérieur et
l’autre postérieur, comme dans certaines tellines, ce qui leur
a valu le iîom d’amphidesmes', ou bien quand il y en a i la
fois un exterpe et l’autre interne, comme dans les mactres.
Multiple j multiplex, quand il y en a une série plus ou
moins considérable , comme dans les pernes, et peut-être
même , avec une disposition inverse, dans les ârches.