spirale et qui ont un siphon, est formée de quatre familles:
les enroulées, contenant les genres Cône, Porcelaine, Ovule,
Tarière, Olive et Ancille ; les columellaires, contenant les genres
Volute, Mitre, Colombelle, Marginelle et Gancellaire ; les
purpurâcées, renfermant les genres Nasse, Pourpre, Monoceros,
Coneholepas, Buccin, Eburne, Vis, Tonne, Harpe et C&sque,
dont un seul est nouveau; le# canalifères ènfin, composées
des genres S trombe, Ptérocère etRostellaire réunis sous le nom
particulier d’oilées, et des genres Murex, Fuseau, Pyrule, Fas-
ciolaire, Turbinelle, Pleurotome et Cérithe.
La seconde section, dont Iefcmimaux ont encore le corps en
spirale, mais point de siphon ,■ contient huit familles composées
, 1.° les cabyptracées, des genres Toupie, Cadran, Galyptrée
et Crépidule; 2.0 les hétéroclites, des genres Janthine, Bulle
et Volvaire ; 3.° les turbinacées, des genres Vermiculaire, Turri-
telle, Scalaire, Dauphinule, Monodonte, Turbo et Phasianellej
^.°lesstomataeées, des genres Stomatelle, Stomate etHaliotide;
5. ° les néritacées, des genres Natice,Nérite, Nacelle et Néritine;
6. ° les aûficulacées, des genres Limnée, Mélanie , Mélanopside
et Auricule; 7.0 les orbacées, des genres Ampullaire, Planorbe,
Vivipare et Cyclostome ; enfin les colimacées, des genres Maillot,
Agathine, Amphibulime, Bulime, Hélicine et Hélice.
La troisième section, dont le corps est droit, réuni au pied dans
tonte ou presque toute sa longueur, ne contient que quatre
familles qui renferment tous les gastéropodes nus; ce sont,
1 les limaciens ou les genres Testacelle, Vitrine, Parmacelle,
Limace etOnchidie; 2.0 les aplysiens ou les genres Sigaret,
Bullée, Dolabelle et Aplysie ; 3.’ les phyllidiens on les genres
Emarginule, Fissurelle, Patelle, Oscabrion, Phyllidie, Pleu-
robranche; enfin 4.0 les tritoniens comprennent les^genres
Doris, Thethys, Tritonie, Scyllée, Eolide et Glaucus.
La dernière division des mollusques céphalés ou les ptéro-
podes ne comprend que trois genres, Pneumoderme, Clio et
Hyàle.
L’ordre des mollusques acéphalés dans cé nouveau système
de malacologie n’est partagé qu’en petites familles qui sont
au nombre.de treize et qui paroissent assez bien correspondre
aux genres de Bruguière et de Lînnæus, aussi chacune déliés
en emprunte-t-elle ordinairement sa dénomination; ce sont
les ascidiens, contenant les genres Mammaire, Biphore, Ascidie ;
le&pholadaires, Arrosoir, Fistulane, Taret, Pholade ; les soléna-
cées, Saxicave, Kupellaire, Pétricole ; les myaires, Mye, P.a-
nope, Anatine; les mactracées, Mactre, Lutraire, Crassàtelle ,
Onguline, Erycine ; les conques, Capse, Galathée, Gyclade,
Lucine , Tellinç, Donace, Cythérée, Vénus et Vénéricarde;
leà cardiacées , Bucarde, Isocarde, Cardite, Hippope, Tri-
dacne; les arcacées, Trigonie, Cucullée, Arche, Pétoncle et
Nucule ; les naïades, Anodonte, Mulette; les camàcées, Pandore,
Corbule, Dicerate, Came et Ethériej les byssiferes,
Avicule, Marteau, Perne, Crénatule, Modifie, Moule, Pinne,
Lime et Houlette ; les ostracées, Peigne, Spondyle, Plicatule,
Gryphée, Huître, Vulselle j Placune, Anomie, Cranie, Cal-
céole et Radiolite ; les brachiopodes, Orbicule, Térébratule
et Lingule.
La nouvelle classe des cirrhipodes, convenablement établie,
ne renferme que les genres Anatife, Balane, Coronule
et Tubicinelle. On a pu voir comment, établi par M. Cuvier
comme une simple division de ses acéphales, de même valeur
que celle qui sépare les huîtres des vénus, ce groupe danimaux,
fut ensuite séparé des acéphales par M. Duméril , mais
confondu à tort avec les brachiopodes, et comment successivement,
mieux apprécié, il a fini par être regardé, avec
raison, comme une sorte de classe intermédiaire aux animaux
articulés et aux mollusques. •.
Dans ce nojiveau système- de malacologie, M. de Lamarck,
tout en perfectionnant ce qu’il avoit fait jusqu’alors, avoit
encore établi-quelques rapprochemens peu naturels, comme
les crépidules qui ne sont pas operculées avec les toupies ; sa