propose l’établissement de quelques genres nouveaux, Elecloner
Cranehia, ainsi que par M. Say, etc., mais combattue par
M. l’abbé Romani, dans .le Recueil scientifique pûblié à Bologne.
M. de Férussac le fils, qui s’étoit jusque-là Spécialement
occupé des - mollusques terrestres et .flüviatiles, dans le but
d étendre et de continuer-ce que son pète avoit entrepris à
ce sujet, et qui'en effet depuis quatre ou cinq ans a publié
un assez grand nombre de figures magnifiquemént peintes et
gravées par MM. Huet, Bessa et,Coûtant, a youlu rattacher à
un système général de malacologie Ses travaux particuliers
sur les mollusques terrestres et flüviatiles, «dont il a à peine
commencé la publication. Four cela, il' a combiné le mieux
qu’il lui a été possible ce qui lui a convenu dans les travaux
de MM. Poli, Cuvier, de Lamarck et dans les nôtres, ainsi que
ce qu’il a puisé dans des conversations particulières, et il en
est résulté un système de classification qu’il a intercalé, sous
forme de table synoptique , dans les livraisons , malheureusè-
ment un peu incohérentes , des planches de ses peintres, et
qui attendent encore pour la plupart un texte explicatif.
Quoique ce système n’offre aucune considération biênnouvellé,
nous allons cependant en donner une courte analyse pour ne
pas laisser cette histoire de la malacologie incomplètes
Sous le nom de mollusques M. de Férussac comprend tous
les mêmes animaux que M. Cuvier; mais, avant dé les parta-
ger.en classes, il les divise en deux sections^ les céphalés et les
acéphalés, d’après la considération de la tête. Dans la première ,
il admet les mêmes classes que M. Cuvier. Ses céphalopodes
sont partagés en deux ordres sur le nombre des pieds ouften-
tacules, ou en décapodes et octopodes , d’après M. le D/Leach.
Ce qu’il y a de singulier, c’est que tous les genres de coquilles
polythalames qu’une analogie, souvent forcée, déduite de la
seule spirule, fait placer dans ce groupe, sont compris d’une
manière tranchée parmi les décapodes..
. Les pitéropodes sont comme dans le système de M, Cuvier,
si ce n’est que le gastéroptère de Meckel, qui'est évidemment
une espèce d’acere, y est rangé.
Lesgastéropod es contiennent un nouvel ord re ajouté à*Ceux
de M. Cuvier. L’ordre des nudibranches est tout-à-fait comme
dans le système dej ce zoologiste ; celui des inférobranches
contient, outre les phyllidiens, jfs semi-phyllidâensde M’.'de
Lamarck, et .entro autres,;le genre Ombracalè ou «Gastroplace,
qui a tops les qaractèresl,des aplysies, Hne autre singularité
qu’offre ce.tte famille; c’est que notre genre. Lin-,
guelle est mis à* la fin des pleurobrànehes , tandis qu’il
diffère à peine des véritables phyllidies. Après cet. ordre
on en trouve un incertain , sous la dénomination deucrlio-
branches, proposée transitoirement dans une note ajoutée
par noi^s à l’artiele de M. Lesnseur Journal
de Physiquq«( i-|.i y.), sur le genre d’Atlas, mais quesidepuis nous
avonsaeconnu être très-voisin du gastëroptèrë de M. Meckel,
dans l’ordre des monQpleûrobranches.. Les teclibranches sont
comme dans l’ouvrage de M* Cuvier.;.Les pulmonés, que
M. de Férussac nomme pulmonés sans opercule, comprennent,
outre les genres connus, les genres. Orachis, formé avec-les
onchidies marines, que nous avions déjà séparées des véritables
onchidies de Buchanan , sous- le. nom de Péronie$.,Fa-
ginule, qui né diffère probablement pas. de. nos véronicetles
et peut-être pas même des onchidies; Eüjnèle- et Phylomique,
genres incomplètement établit p^r . M., Rafinesqué, et qui
pourroient aussi n’être que des véronicelles ; Arioh, division
des limaces; Plectmplnore, qui probablement ne renferme que
des testacelles ; Héliçarion, pour une espèce., de véritable
vitrine, dont la coquille est très-petite comparativement ayec
l’animal; Partule, division artificielle des yertigos ; et enfin ,
sous le nom générique d'Hélice, toutes les espèces que jusqu’à
M. de Férussac ,o;n avoit rangées dans ce genre et
dans les subdivisions successivement introduites par Bru»