univalyes à leur surface interne, et surtout près de f ouverture
, comme dans les casques, par exemple ; mais c’est de
que l’on voit encore mieux dans les porcelaines et quelques
genres voisins , ou la coquille proprement d ite, étant formée
et fort mince, es.t solidifiée en dehors par un dépôt plus
ou moins épais, et souvent autrement coloré que ses couches,
parce que dans la reptation-ordinaire, l’animal pourvu dè
deuxgrands lobes latéraux àson manteau, l-’envèloppe presque
de toutes parts.
C’est de cette matière que se remplissent les trous qu’un
accident a pu faire dans l’étendue d’une coquille , la partie
postérieure de la spire d e celles qui sont turricu’lées, ce qui
force l’animal à l’abandonner, dt'même les tubes Ou tuyaux
calcaires que se forment certains animaux mollusques" acê-
p halés bivalves, à une certaine époque de la vie. C’est enfin
par cette matière de dépôt vitréuse que se rétrécit l’ouverture
d’un assez grand -nombre de coquilles unlvalves, et qu’ elle
prend, souvent une tout autre forme que celle qu’ellb avoit
avant l’âge adulte de l’animal.
Cette partie de la coquille des mollusques' offre5 cela de Remarquable
qu’elle est très-cassante dans toutes les dîRëetîôns,
un peu à la manière du verre ; c’est ce qüi explique ce' qù’on
nomme la décollation de la spire" dans plusieurs mollusques
céphalés;
Il est fort rare que la coquille soit colorée dans ses cdnches
composantes : elle est en effet dans le plus grand nombre de
cas de couleur blanche; mais elle est au contraire quelquefois
colorée dans quelques parties de sa surface interne, et
presque toujours à l’exteme.
Toute coquille qui est complètement derinale n’est jamais
colorée, et cela se conçoit, le pigmentum étant resté à la
partie de la peau qui la recouvre.
I,a' coloration que l’on remarque quelquefois à la face interne
jet ce n’est guère, ce nous semble, que dans les bivalves,
appartient à In matière de dépôt, et paroit être produite par
une^mprégnatkm qqj ^éfoud peu .à peu en surface et ea pro-
foudeuy. Il ^t,donc probable qu’elle est duè à quelque humeur
de l’animal, produite dans p,n .organe dont le contact
avec la coquille la teint ;<|f lçjconlenT4©i9^1# humeur.-Cela
nous semble du moins certain pour la. couleur jaune o-u brune
<ï1^e.10Q voit quelquefois dans les coquilles univalvcs j elle est
certainement due au contact du foie.? Celle de la janthine est
dans le' même cas ; c’est une véritable çplpration d’iinprégnar
tion qui paroîl provenir .de.l’orgahe dépprafpujy •
£ Quant à la coloration nacrée ou irisée qui sp Remarque en-
çore plus souvent-a l’intérieur de coquilles ùnivaiy/ss et bivalves,
1 expérience de M. Brewster. dont, nou&avons parlé
dans le Manuel de conchyliologie, met hors de doute qu’elle est
due a la disposition mécanique des ■ jpoléçules, et non plus à
une matière réellement colorante^ >
La coloration de la surface externe des coquilles .est toute
différente, et ne leur appartieiit,réellement pas : .elle est toujours
extrêmement superficielle et produite par le pigmentum
coloré du bord de la peau. Ce sont des molécules colorées qui
se déposent au-dessus du dépôt calcaire, et qui sont d’une
autre nature, puisqu’elles départissent avec le temps et par
l’action de la .chaleur : aussi la couleur estrfelle d’autant plus
vive que l’animal est plus jeune, et que la partie produite
de la coquille est plus nouvelle. Nous devons à Réaumur d.es
expériences qui prouvent qu’il n y a que le limbe ou bord
antérieur du manteau qui produise ainsi des molécules colo-
rées; en effet, il est certain- que la nouvelle pièce, qui se
forme pour remplir un trou fait dans un autre endroit de ln
coquille, que son bord, est constamment blanche. Qn vùit
d’ailleurs que dans l’hélice némorale sur laquelle il a fait ses
expériences, et dont la^-obe est agréablement zonée de noir
sur un fond jaune, la partie du èollier qui correspond aux
zones noires, présente une teinte de cette couleur, eu