terrestre (Maillot, Lamck.); Limaçon à coquille aplatie ét
ombiliquée' (Hëlicelle, Lamck.) ; Limaçon terrestre à opercule
(Cyclostome, Lamck.) -, Planorbe, dont le nom même a été
adopté ; Vigneu, Limaçon vivipare , fluviatile ( Vivipare ,
Lamck.); Buccin Ou Pourpre; Nérite; G,uignette (Trochus,
Linn.) ; Lepas ou Patelle ; Lernée de Linnæus, Lep.us marinus,
Aplysie des modernes ; Conque ou Buccin fluviatile'( Limnée,
Lamck.) ; Buccin d’eau douce (Vàlvée, Mull.).' ■>.
Quoique,: dans ce mémoire Guettard,dise que les genres de
bivalves, doivent aussi être susceptibles d’être caractérisés
d’après l’animal, il avoue que ses observations sont trop peu
nombreuses pour qu’il puisse même en faire l’essai ; mais il
discute fort bien jusqu’à quel point est exaetela division des
coquillages en terrestres, fluviatiles et marins ; il fait également
une grande attention à la^présence, ou à l’absence de
l ’opercule. •
Les nouvelles observations de Gûèttard furent sans doute
ce qui détermina (FArgenville dans là seconde édition de sa
Conchyliologie, en 1787, à y ajouter un assez grand nombre
de figures malheureusement fort mauvaises d’animaux sous le
nom de zoomorphoses, mais cela ne lui servit de rien dans lés
caractères de ses genres de coquilles que Guettard ayoit justement
critiqués dans le mémoire que je viens de ciier.
Dans la même année 1757y Adanson fit une application
beaucoup plus étendue de ses principes de classification des
êtres en familles, c’est-à-dire d’après le plus grand nombre
de leurs rapports, et sans système', aux mollusques conchyli-
fères qu’il désigne sous le nom^classique de coquillages , dans
le premier et seul volume qu’il ait publié de son Voyage auSé.
négal. Il étudie avec sbin, distingue, et dénomme d’une manière
convenable,éoules les parties extérieures des animaux et
des coquilles ; il s’occupe ensuite à ranger ceux qu’il a observés
au Sénégal, en un grand nombre de systèmes ou dé tables de
rapports, en considérant dans la coquille des limaçons, 1 les
spires; 2.0 le sommet, .3;° ^ouverture , l’opercule, 5i.° la
nacre, 6.° le périoste : dans celle dés conques ; 1.° lès valves qu’il
nommebattàns, suivant qu’elles sontégalesouinégales, qu’elles
ferment exactement, oHdaissént quelques ouverturesIpÊ les
sommets, suivant qu’ils ne sont pas sensibles, ou qu’ils le sont, et
dans ce cas, d’après leur position à lSip^des extrémités; au-dessous
du milieu, an-milieu, ou au-dessus du milieu de la vàlve •
3.° la charnière .d’après le nombre, la figure des dents et des
cavités qui la forment,.ce qui produit cinq divisions#4?.° le
ligament dontj|hçonsidëre da forme ét la situation , ce qui
lui donne trois divisions : la première dans laquelle vil est arrondi
et placé autour, ou aù milieu * des- sommets et en' dedans;
la seconde où il est alofigé et placé en; dessus des.som-
mets en dehprs;; e.t«nfin la troisième où il est plaçéieutre les
sommets et autour des, sommets en ‘dehors; 5.° ;les musclés
qu’il nomme attaches ét qui varient; parda-,figure, la grandeur
et le nombre (èn ne les, considérant;que sops ce dernier
-rapport, il divise. le%;conques en trois sections, aune
attache ,,à deux^aftacfies et à trois,att;a[che^t)l;y^i^latnaçre , ce
qui forme, trois sçctions, la première où.la nacre est au moins
en dedans, la seconde où la conque tire un «peu sur la nacre
en dedans,. et enfl«- l;a troisième j où dli'n’y a, de nacre: ni en
dedans ni en dehors 5*7'.® le périoste qui peut être considéré
comme n’étant pas;sensible., comme assez fin, ou enfin comme
très-épais.
Passant ensuite.aux.rapports par l’animal et admettant toù-
j ours la davision première en limaçons et en .conqueSj.il envisage
celui des premiers sous cinq dèvses' parties principales ; savoir-:
Les tentacules • qu’il nomme cornes et qu’ÿ , considère
dans leur nombre,,ce qui fournit là division des espèces, suivant
qu’elles n’en ont aucune, pu qu’elles en,présentent deux ou
quatre, dans leur forme conique ou. cylindrique., avec ou sans
renflera eht ,â leur origine, dans leur situation à la racine ou à
l ’extrémité de la tête.