Ex. L’Oréade auriculaire. Oreas auritularis. PI. X, fig. 4-j et
E. m.,-pi. 467 , f- 7, « à e.
. LiN'eHçrie, Zinthuris, ,
. Coquille assez/comprimée, h dos caréné, et dont le- bord terminal
présente une ouverture fort étroite, fort longue, avec une
rimule étoilée à sa partie antérieure,
Ex. Le Linthurie Casque. Linthuris Cassis. PI. X,fig. 3j et
Enc. m., pl. 467, f- 3, a b c d.
F am. IY. — AMMONACÊS. A mmonacea.
Animal complètement inconnu.
Coquille à parois extrêmement, minces , cloisonnée.discoïde ,
et plus ordinairement, conjprimée, non carénée , h spire enroulée
complètement du sommet a la base dans une direction verticale et
d’arrière en avant, de manière que tous les tours_.sont visibles j le
dernier beaucoup plus grand que tous les autres, mais ne modifiant
que fort peu l’ouverture ; un ou plusieurs, siphons«
Discoebite. Discorbites.
Coquille discoïde, en spirale, dont tous les, tours sont, visibles,
contigus, peu serrés,. au point que l’ouverture est à peine modifiée
; les cloisons assez nombreuses , visibles à l’extérieur, et les
loges renflées.
Ex. La Discorbite vésiculaire. Discorbitcs vesicularis. Pl. Y,
fig. 3. ; et E. m., pl.466 , f, 7, a b e.
Observ. M. Defranee compte huit espèces dans ce genre , et
toutes fossiles.
Scaphite. Scaphites.
Coquille a „parois très-épaisses, ovale, naviforme, enroulée et
finement striée dans presque toute sa longueur, ouverture et cavité
très-étroites, circulaires ; les cloisons fort petites et très-reculées
Ex. La Scaphite égale; Scaphites oequalis. Sowerby. Pl. XIII,
fig, 3.
Observ. Ce;genre n’est encore cotpnu qü’k' l’étatjfossile. Il est k
peine distinct de certaines ammonites. Il ne contient que deux
espèces jj suivant M. Defranee.
Ammonite.. Ammonites.
Coquille discoïde plus ou moins comprimée ; les tours de spire
plus ou moins éviden$ ; l’ôuverture k bords un peu évasés ; les cloisons
constamment sinueuses ; un siphon dorsal.
Ex. L’Ammonite colubrine. Ammonites colubrina. Pl. IY,
fig. y, sous le nom de Simplegade colubrin
Observ. Les espèces de ce genre ne sont encore cbnnues qu’k
l’état fMSile^et même presque; toujours ad’état de moule/ D’où
il résulta qu’elles ne sont représentées que «pap dès; àssemblalfês
libres ou non de noyaux moulés dans lès cdhc'àh'iëratiqnè qui ne
donnent aucuxi des caractères extérieurs.; 1 ,
La disposition de eëtf espèces',, qui sont trasmohïbrëu!se&’ , est
donc extrêmement difficile ; elle ne peut porter o,u què süP la gî’à- ‘
dation de-complication de là sinuosité des Cloisons, du: mieux encore
sur la progression croissante de l’apparence dés toufs'de spire
qui commencent par n’être aperçus que dans une sorte«1 de grand
ombilic, pour se montrer de plus en plus, au point qu’ils1'finissent
»par paraître passer aux spirales, dans lesquelles ils- nê se
touchent plus , ou enfin stfr l’existence et la forme ‘de la Càrène
simple, double, quadrupe , tuberculeuse oivnon.
Nous avons fait ici un renversement dans’ les dénominations
imaginées par Denys de Montfortpour distinguer l^s ammonacés à
cloisons sinueuses et ceux cloisons simples ; en effet il a employé
celle de sâjmplegade pour les premiers , ot. celle d’ammonie pour
les secofids ; mais'comme le nom d’ammonite est généralement
employé pour les cornes d’Amraon , nous avons cru ne pas devoir
suivre rigoureusement ce conchyliologiste.
SlMPLEGADE. Simplegas,
Coquille discoïde, comme dans les véritables ammonites ^ màis
dont les cloisons sont simples et non sinueuses,