cardites ; Hippope, des trjdàcnes; Pétoncle, Nucuïe-, des arches p
Modiole, des moules; Calcéole, Hÿ&le, des anomies.
Quant aux multivalves qu’il divise en trois sections fort
convenables,' il ne propose de nouveau rien autre chose que
d’en retirer les anomies et les cranies pour les porter parmi
l'es bivalves* irrégulières.
D’après cette analyse îï est- aisé de voir qu’entraîné par la
directmmdeBfcuguière, M. de Lamarck ne profita pas encore ,
comme il 1©; pouvoit, des travaux de ses prédécesseurs pour
l’établissement d’une méthode naturelle parmi les coquilles :
il le fitbien davantage dansla première édition de son ouvrage
intitulé : Animaux sans vertèbres, et publié en x8qx. Mais
avant d’en exposer l’analyse., iL sera convenable de dire
quelque chose du tableau des divisions de'ïa classe-dès mollusques
, que»M., Cuvier publia en ventosê an VlII ),
à la fin du premier volume de ses Leçons d’anatomie comparée.
On y voit qu’éclairé par le prodrome de M. de Lamarck,
pour les genres de coquilles, M. Cuvier caractérise en outre
d’une manière plus tranchée, les divisions qu’il avoit proposées
dans son Tableau élémentaire» Far exemple, ses trois principales
sections, les céphalopodes, les gastéropodes, et les acéphales,
sont désignées comme desfamilles^Du restera première
n’asubi aucun changement ; la secondent aussi toujours divisée
en nus et en testàcés ; les gastéropodes nus ne contiennent plus
les thalides et les lernées, mais ils se sont accrus de,la testa-
celle, genre nouveau presque découvert par Faüre-Biguet j et
du sigaret, en sorte que cette section est encore assez hétéroclite.
Les conchylifères sont encore comme dans le Tableau,
avec cette légère différence, que M. Cuvier nomme multivalves
la petite division qui contient les oscabrions, conivalves les
patelles, et spirivalves toutes les autres coquilles univalves,
toujours partagées en trois sections suivant que l’ouverture est
entière, échancrée ou canaliculée.
L’ordre des acéphales est également, à peu de différences
près subdivisé comme .dans le Tableau, d’abord en nus et eu
testàcés. ^première section contient, outre .les ascidies çt les
biphopesles genres Firoie et Thalide, rap,pi;ochement,errone.
Les tes,tacés sont plus nettement et. plus iîaturceljement partagés
que dans le Tableau en quatre sections. La première, dont
le manteau est. ouvert par devant, est encore subdivisée, en
quatre d’après la considération de l’inégalité ou de l’égalité
des valves',.la forme du pied e tl’-existence des tubes, suivant
la méthode de Poli. La-'première division, ouïes inéquivalves,
comprend lés xxxêmes genres que (le Tableau, et ën outre,
sous le nom de Lazarus, un nouveau genre probablement établi
avec le ÿhama lazarus^Linn., etalors placé à tort dans cette section;
la seconde, ou les équivâlves, avec un pied propre à
ramper , les anodontes et mulettes ; la troisième ou les équival-
ves, avec un pied propre à filou, les limes, pernes, avicules,
moules; et enfin la quatrième ou les équivâlves, avecun pied
le plus souvent impropre à filer, les venus, tellines, bucardes,
cames , arches; La secoude section , dans laquelle le manteau
n’est ouvert qu’aux deux bouts,. contient les mêmes.genres que
dans le Tableau. La troisième dont le manteau est ouvert par
devant sans pied nidube,, et la quatrième où, avec des tentacules
cornés articulés, il y a un tube en arrière du corps, renferment
aussi les mêmes genres que dans le Tableau.
Dans la même année que l’ouvrage de M. Cuvier parut,
c’est-à-dire en x800, M. d’Audebard de Férussac père ,
qui n’étoit peut-être pas très.au courant la science,
donna dans le troisième volume des Mémoires de la Société
d’Emulation, un essai d’une méthode conchyliologique
d’après la considération de l’animal et de son.têt. Il y insiste
sur la nécessité, d’envisager à la fois l ’un îet l’autBê dans
l’établissement des familles et des genres; il introduit d’ailleurs
quelques considérations nouvelles -, comme «celle de l'état
complet ou incomplet de ce qu’il nomme le cône spiral dans
la coquille, et le point d’attache du pied, sous le cou ou sous