logues; mais ce en quoi il diffère, c’est qui! partage la dernière
section en deux : il conserve la dénomination d f multi-
valves aux coquilles de plusieurs pièces réunies, sans laisser
dévolution de continuité entre elles, comme les pholades,
les aaatifes ,* tc ., et il donne celle de disswâlves aux coquilles
de plusieurs-pièSes, mais non cohérentes .ni adhérentes les
-unes àùx autres, comme les tarçts , les fistulanes, les ba-
lanes, etc. Nous n’avons pas besoin de montrer combien cette
nouvelle distinction est artificielle , puisqu’elle rompt non
seulement les rapports naturels tirés de l’anfmal, mais meme
ceux tirés de la coquille.
Les coquilles univalves, les seules dont il ait publié la disposition
méthodique, sont encore subdivisées mt univalves
cloisonnées et en univalves non cloisonnées. Le principe qui
l’a guidé dans rétablissement des genres qu’il ne groupe pas
en familles , c’est que chaque genre doit être assez nettement
circonscrit, pour qu’il soit impassible d’avoir de doute sur
la place d’une coquille ; aussi les plus légères différences dans
la forme de l’ouverture, la présence ou l'absencè d’un ombilic
suffisent pour l’établissement de ses genres. C’est ainsi
que dans la seule section des univalves cldisqnnées, de 13 genres
qui existoient dans les conchyliologues les plus modernes ,
il en a fait 100, dont 87 nouveaux. Il faut cependant ajouter
que parmi ces genres nombreux, il y en a beaucoup qui sont
établis sur des corps organisés, fossiles ou Microscopiques,
que jusques-là on n’avoit osé classer. Parmi les univalves non
cloisonnées, ily a 93 genres dont 42 nouveaux, en èomptant,
il est,vrai, les tubes calcaires, ou mêrnearénacés des chétopodes
à tuyaux, qu’il place encore avec les véritables coquilles. Parmi
ces genres, nous nous bornerons à citer les principaux, tels que
les genres Cabochon ? Pavois, Helcion, Cimbre, démembrés
des patelles-, Padolle, deshaliotides; Laniste , Cyclophore, des
çyclostomés-, Eperon, Monodonte, Méléagre, des sabots ; FrL
pier, Entonnoir-, Tectaire , Bouton, Empereur, Cantharide,
Télescope , des toupies 5 Polinice, Glithone, Théodoxe et Vé-
late, des nérites; Radix, des limnées ; Scarabée , Aetéon,
Mélampe , des auricules; jGibbe, des maillots ; Caroeolle ,
Capraire, Ibère, Cépole, Polydonte , Straparolle , Acave ,
Tomogère , des^hélices ; Polyphénie , des bulimes : Ruban,
des agathines; Séraphe et Rhizoa, des bulles ; Navette, Cal-
purne et' Ultime, des ovules ; Rouleau, Rhombe, Hermes
et Cylindre, des cônes•, Cymbe, des volutes; Minaret, des
mitres ; Licorne, des pourpres; Perdrix, des tonnes -, Héaume,
des casques; Alectrjon et Sistre, des buccins ; Hippocrene ÿ
des rostellaires ; Trophore , Phos, Carreau , Latire, Àppole,
Crapaud, Aquile, Triton', Masque , Chicorée , Tÿphis et
Broute, des rochers. Parmi ee grand nombre de genres nouveaux,,
il y en à déjà un certain nombre d’admis par M. dé
Lamarck, comme nous allonsle voir dans un moinènt.
Nous devrons aussi dire encore quelque chose d’une nouvelle
édition du petit ouvrage de M. d’Audebard de Férussac,
dont nous avons parlé plus haut, et qui fut publié a Paris
par son fils en 181b ; parce que , quoiqu’il soit encore borné
aux mollusques terrestres fluviatiles, il contient plusieurs
observations nouvelles. On y trouve, en outre l’établissement
des genres Septaire pour une coquille patèlloide d’eau douee>,
Nerita porcellana, Chemn., genre queDenys de Montfortavoit
proposé de son côté sous le nom de cimbre, et que M. de Lamarck
a depuis appelé Navieelle; Mélancpside pour de^ani-
maux conchylifères fluviatiles qu’Olivîer avoit nomm»e'-
lanies. .
Ce serqit aussi le lieu de parler du Mémoire de M. Mé-
gerle sur la classification des coquilles multivalves et bivalves,
dans laquelle, tout en suivant Lînnseüs, il proposoit un assez
grand nombre de genres démembrés de ceux de cet illustre
zoologiste ; mais j comme nous l’avons dit à l’article de la conchyliologie
, ce sont des genres rigoureusement établis sur la
coquille, et qui, quoique souvent correspondans à ceux qu’a