core assez cité pour la grande quantité de figures pédipçres
qu’il contient-, publia une Méthode dans laquelle il a. employé
toutes les combinaisons de ses prédécesseurs , sans introduire
rien de bien nouveau. Ainsi sa première division porte
également sur le séjour, des coquilles ; il nomme expthalas&jbias
celles qui ne sont .pas marines, et du reste les divise, comme,
a’ l’ordinaire,en fluviatiles et terrestres, quant aux marines
ou thalassibiæ, elles sont turbinées ou non, e t oelles-ci^ont
vasculeuses ou tubuleuses-, du reste, il admet les polythaïames,
il fait attention à l’égalité ou l’inégalité des valves et de leurs
GÔtésr^nfîn, il considère la présence ou l’absence de la charnière.
En général, quojgue dans cet ouvrage on trouve un
assez grand nombre de coupes génériques indiquées , elles ne
sont pas solidement établies.
Dans la même année fut publiées» France la première édition
d’un ouvrage qui a joui long-temps, d’un succès SSSSZ Peu
mérité; e’e&t celui de d’ArgenyiUe, intitulé 1 VWstoire n#«-
reUe éclaircie dans deux de ses parties prinçipal^ , la Lithologie et
la Conchyliologie, in-4°- Quoique cet ouyragg, ait eu beaucoup
de succès, surtout en France, acausedes figures, qu’il
contient, il faut convenir qtf’il ne le méritoit guère. £n effet,
l’auteur n’a introduit absolument aucune considération nouvelle
dans la manière d’envisager le? coquille^
encore, d’après l’habitation, en coquilles mariné?'çt f e y r -
tües, quoique cependant il mette les ^fieça parmi çejl^çi.
Du reste, chaque section ou subdivision est partagée » d’apres
le nombre de pièces ep univalves, biyalve&et multivalves pour
la première, et en univalves et bivalves, seulement pour Ja
seconde. On doit même faire l’observation que la classe des
multivalves, qui contient jusqu’auxtuyauxde mer, est encore
bien plus mauvaise que dans aucun autre système, Quant
aux genres, ceux des univalves , quoique très-peu nombreux,
sont assez bien caractérisés par la forme de l’ouverture ; mais
il n’en est pas de même de ceux des bivalves , dans lesquels
il n’est nullement question delà charnière. Ainsi on peut dire
3oc)
que d’Argenville a presque toujours suivi Lister, qu’il a gâté
quand il né Fàjtàs fait , et que^&epemiainHta toüjèiirs forte-
ment critiqué, mais bien à tort»'
Je plâce#di, immédiatement après id’Argenville, un autre
auteur éûtièrement systématique, qui n'aJpas'l’avantage de-
donner de bonnes figures s c’est KleM qui S’Igst prèshue toujours
attaché à: changée ce que liihnsfeus ertayoi^d^iéNblir^jIi
publia en effet, en îyô i, un nOmveauî^stème de'Conehylio^
lOgie, sous le titre d.e TentaMerimelhodiosèracologicce^ si es dis-
pOsitlo naturalïs côehlidum et cddchàrutn in sMscleLsSéâ^ généra
et speci'es , iconibus singulorum genefum oeri iiioisis illustrata..ll
comprend tous les têts, qu’il M^ise^h c0êh>iidMf C&^^^^Mi^éiê
testacei, etihinodermdta, et enfin, en tubitli ou fpdÿnux marins»
Sous le nom d é coûhlides il entend les coquilles turbinées,fqu’i-l
partage en deux sections les CoehUdés simples, qu’il défènit
un canal spiral résultant d’urie seule circonvolution de la coquille;
et les cochlides composées, qui sont déliés dans lesquelles
les circonvolutions du têt lui paroissent doubles, de
sorte que le têt semble forpié de'deux coehlîdèfsf Quoique^
ces définitions soient assez mauvaises, on voit cependant que
la première section comprend les coquilles spirîvalves qui
n’ont p as leur ouverture terminée par un siphon, ou mieux,
dont lé dernier tour n’ést pas terminé en pbinte, à peu près
comme la. spire, et qu’il entend, aü contraire, par ses cochli-
des composées celles qui sont âppointies en avant comme en
arrière. Quoique Cette considération soit évidemment nouvelle,
il est certain qu’elle ne menoit guère à une bonne division.
Une autre innovation de Klein, c’esfcdWéfer séparé*,
en ne sait trop pourquoi j lés conques,*coWî<é., en monoconques,
qui sont les patelles et genres voisins,,et en ,dieonque%
diconcha, qui sont les bivalves ordinaires : innovation qui a
été jusqu’à Un certain point adoptée par quelquesauteurs de
ces d erniers temps. Du reste, n’admettant pas de multivalves,
il place les anatifes parmi les Conques, sous le nom de poly