qui tombent eu juin, juillet, août et septembre, quoique ces
marais soient ensuite desséchés pendant cinq à six mois, et
pour ainsi dire brûlés par le soleil le plus ardent î fait qui se
trouve parfaitement en rapport avec l’expérience de M. Leechs
sur le dessèchement réitéré des oeufs de la limace agreste, sans
perdre la propriété de se développer.
CHAPITRE IX.
des rapports des malacozoatres avec le reste d e s
ÊTRES.'.
A r t ; l . er AVEC LES AUTRES ANIMAUX.
Les rapports des animaux de ce type avec'les autres animaux
ne leur sont en général "pas favorables, c’est-à-dire qu’ils
ont bien-plus souvent à'ïes fuir qü’à les rechercher. Eni effet, „
quoiqu’il y en ait un, certain nombre qui soient zoopbages,
il en est peu qui attaquent des animaux des classes supérieures ;
peut-être même n’y a-t-il que les brachiocéphalésqui soient
dans cè cas, puisqu’ils se nourrissent de crustacés et de poissons.
Toutes les autres espèces zoophages n’attaquent que
des animaux de leur classe ^;ét surtout de la classe des acéphales
qui sç meuvent assez difficilement : aussi peut-on.dire,
d’une manière générale, que le type des malacozoaires n’a
qu’une foiblè action sur les types précédons, tandis qu’au
contraire ceux-ci ont sur lui une action destructive considérable.
En effet un certain nombre de mamqtffères aquatiques,
comme les cétacés, les morses, mais surtout les oiseaux qui
habitent les eaux, les amphibiens, les poissons même, recherchent
avec plus ou moins d’avidité les mollusques nus oucon-
ehylifères, brisent la coquille de ces derniers et les dévorent.
Aussi ce groupe d’animaux ne paroît-il échapper à la destruction
que par les lieux qu’ils habitent, et par l’immensité
de leur multiplication.
M. Mielzinsky a observé dernièrement que le mollusque do
l’hélice némorale paroit être la proie d’un hexapode à l’état
de larve, insecte dont il a cru devoir former un genre nouveau,
nommé, à cause de ses habitudes, cochleoctone, mais