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quilles en Angleterre, publia,un traité nécessairement beau-
coup plus complet, sous le titre de Historiés sk^Synqpsis m<-
thadicce conchyUorum libri quatuor, etc*? parlivraisojisy d|v%||§
à 10 8 . Ifoiis trouvons dans cet ouvrage, outre de.très-excel-
Untes figures dessinées etgravées par ses filles, et des caractères
un peu plus nettement circonscrits, l’introduction- de
la distinction des coquilles d’après l’égalité ou l’inégalité d^es
valves; Lister commence en outre à faire une assez grande
attention q la charnière des bivalves.
Notre célèbre botaniste Tournefort, mort en 1.708, voulut
aussi tâcher de faciliter l’étude des coquilles, qu’il désigna
sous le nom général de testaeea, et qu’il définit les enveloppes
de certains animaux qui ont la dureté d’une tuile ou d’un
vaisseau de terre cuite; mais sa méthode nefut connue, pour
la première fois, que par l’ouvrage de Gualtieri, en 1748. Ce
savant botaniste substitua les noms de monotoma, àitoma et
depolytomak ceux d’univalves, de bivalves et de multivalves.
Parmi les monotomes, il établit la distinction des univalves
proprement dites, des spirivalves et des fistulivalvçs; et dans
les caractères génériques il fait assez attention à la forme de
l’ouverture. Dans la classe des ditomes, il me paraît être le
premier qui ait établi la division des bivalves closes , clausoe ,
,et bâillantes, hiantes. En outre, il a égard à la position de la
charnière.
Quant.à ses polytoma ou multivalves,41 y met à la fois les
■ oursins et les balanes.
En a7 iij Rumph fit connoître une assez grande quantité de
coquilles de la mer des Indes-, mais il n’ajouta pas grand’chose
d^la conchyliologie proprement dite; il ne sépara même
plus les bivalves des multivalves ; du reste, les univalves sont
,simples ou turbinées, comme dans Aristote. Il ne faut cependant
pas cacher qu’il indique quelques coupes génériques
assez bonnes, comme celles des strombes,. des porcelaines
, des volutes, etc.
Un peq plus tard, en' i'f?2 , Lang proposa une nouvelle distribution
con'chÿïîûlogique, niais- partielle, è’i|stifcdlpéi né
traitant que des testacés mariri^ dans^un oüvrage in-4^; publié
à.Lucèrne,soüs le titreîdiê Methadus noyàeb faeilis testa-
àéà maririïàpleraquer qu'ce buçiisque mpU. notc&ptnt, in- sùag d ii
bitfts et distinctas classes , généra et syecies distriïuendi, npmijii-
btisqüe. suispropriis, strjfaôturoe potissimiixn?acùomitiQdati£, nurtcü-
pandi , Mais 3 est certain que malgré cette annonce fastueuse
, i l n’ajouta aucunes Considérations bien pouvelîes à
celles employées par Liste#; s i!cè n’est peut-être celle tirée
de l’égalité.ou de l’inégalité de chaque valye, ou de la position
relative du spmmet. Il fit égaleqjent ün péu plus d’atten-
tion encore à la formé dé l’ouverture des,, univalves, et au
sommet dans les bivalves. Il établit en outre, parmi ees dernières
, une division d’espëéés anomales;.
C’est à J. Philippe Breyn , en 173o, que nous devons l ’emploi
d’un nouveau caractère jusqüe-là toùt-à-fait inaperçu,
c’est-à-dire, de celui tiré du nombre des-;loges des eoqüüles
univalves, d’où lès noms de polythalâmes | et par conséquent
de mônothalames; e’ etft ce qu’il fit dans un Souvrâge*> in-40,
puÈïié à Dantzick, sous le titre (le J. P. Bréynii'Bissertàtio de
Polythalamiis, nova testacèorum classe, oui quoedam proemitiùntur
de methodo testaeea in classes généra distribuendi : huic adjicitur
commentatiuncula de Belemnitis prussicis, tandemque schediasma
echinis methodicè disponendis.
Un peu ayant lu i, c’est-à-dire, en ays-g, J. Ernest Hehensfreit
publia à Leîpsick une Dissertation in-4% intitulée De ordini-
bus conchyliorum methodicâ ratione instiluendis, dans laquelle
on trouve peu d’innovations importantes : il fit cependant
parmi les univalves, attention à la spire, plus qu’on ne l’a-
voit péut-être fait avant lui; et dans-“ les; bivalves, sa première
division est tirée de l’absence ou de la présence de la
charnière.
En 1742 , Gualtieri, auteur italien, dont l’ouvrâge est en