carnes, parmi les bivalves, et dans les balanes, parmi les
multivalves.
E nracinées , radicatoe , quand l’adhérence se fait à l’aide de
quelque partie tendineuse, comme dans les térébratules, les
lingules, parmi les bivalves ; les anatifes parmi les multivalves.
Linnæus donne à cette partie , et surtout dans ce dernier qas,
la mauvaise dénomination dHntestinum, que Bruguière a traduite
par intestin. On ne peut souvent reconnoître cette
adhérence sur la coquille ; mais quelquefois cela se peut par
un trou ou une échancrure de l ’une ou l’autre valve.
Caché e, o lte c ta , quand la eoquille est cachée profondément
, adhérente ou libre dans un tube distinct, enveloppant
l’animal en totalité. On ne connoît encore d’exemple de cette
disposition que dans quelques bivalves de la famille des pylo-
ridés et des adesmacés.
5.° La position de la coquille sur le corps de l’animal a fait
donner les noms de
D o r s a l e , dorsalis, à celle qui est placée sur le dos. Il n’y
en a de cette sorte que dans les univalves et les subbivalves,
et chez les oscabrions parmi les multivalves.
V en t r a le , ventralis, à celle qui est placée sous le rentre
du mollusque auquel elle appartient. J’ai supposé que la coquille
de l’ombrelle pouvoit être ainsi placée.
D orso-v e n t r a l e , dorso-ventralis, aux coquilles composées
de deux pièces, l’une sur le dos , l’autre sous le ventre,
comme dans les hipponices et les palliobranches.
B il a t é r a l e , lilateralis, à c e l l e d o n t le s p i è c e s c om p o s a n t e s
s o n t l ’ u n e a d r o i t e e t l ’a u t r e à g a u c h e d e l ’a n im a l , c om m e
d a n s l a c o q u i l l e d e to u s le s m o l lu s q u e s l a m e l l ib r a n c h e s .
Perisomatique, perisomatiea, à celle dont les pièces composantes
au - dessus de deux entourent le corps de l’animal,
comme dans les multivalves de la classe des nématopodes,
balanes et anatifes.
i.° Sous un rapport presque anatomique, on a établi la
distinction de« coquilles en externes et en internes ; on
üontihé
Externe, externa, celle qui paroît être complètement hors
de la peau de l’animal, comme dans la plupart des coquilles.
Interne, interna, celle qui est àu contraire Recouverte par
une partie plus ou moins épaisse de la peau de l’animal : elle
est alors généralement fort mince, plate, Ou peu enroulée,
constamment sans épiderme et de couleur blanche. On n’en
trouve guère d’exemple que dans les univalves polythalames
ou monothalames ; certaines espèces de myes sont cependant
peut-être dans ce cas.
j.° En envisageant la^structure des coquilles, on emploie
aussi des dénominations particulières qui peuvent appartenir
aux différentes sections que nous y avons établies. Une coquille
est dite : f
S o l id e o u d’un tissu serré, solida, lorsqu’elle résiste à un choc
souvent considérable : l’hélix scaraiæus, Linn., est dans ce cas,
ainsi que les olives, les mitres parmi les univalves, les cras-
sines, ou as'tartés, les tarets, les peignes, les spondyles parmi
les bivalves.
F r a g il e , fragilis , dans le cas contraire.
E p a is s e , orassa, c e q u i s ’e n t e n d d e l ’é p a i s s e u r d e s v a l v e s e t
n o n d e l a c o q u i l l e e n t o t a l i t é .
Mince, Paptracée , tenuis, papyracea, lorsqu’elle est excès*
sivement mince.
Transparente , translucida, quand cette minceur est telle
que la lumière la traverse en partie, les carinaires , les ana-
tines, etc.
L am e l l e u s e , lamellosa , ou F om a c é e , foliacea, lorsque les
lames composantes sont pe#serrées, surtout sur les bords,
comme dans les huîtres.
Fibreuse, Jibrosa, lorsque dans sa cassure elle offre des fibres
perpendiculaires à sa surface : les jambonneaux.