insufflé avec la plus grande facilité. Cela est surtout évident
dans les brachiocéphalés.
Le foie nous a toujours paru plus considérable dans les mol*
lusques phytophages qüé”dans les zoophages.
L’intestin proprement dit varie encore plus que l’estomac,
dans son diamètre, le pombre et la forme de ses circonvolutions,
dans sa direction et dans le point de sa terminaison.
~ -Le»plus ordinairement il forme ses circonvolutions entre
les lobes du foie, dont il est souvent a$sez difficile de>les séparer,
et par conséquent les plus fl.exueuses d’entre elle?
sont dans la partie postérieure du corps de l’animal. Il
s’en dégage assez souvent, en se portant dans la ligne médiane
en dessous et en avant, ou*en dessus et en arrière, mais
souvent aussi en se portant de gauche à droite-, ou en avant
vers le côté antérieur et droit de l’animal, où se trouve l’anus* |
Les malacozoaires acéphalés offrent moins de variations
peut-être dans l’étendue , dans les circonvolutions, et surtout
dans le mode de terminaison de l’intestin. En effet,-après
avoir formé une anse plus ou moins grande dans le foie , et
quelquefois un sinus coecal à la racine du pied, il remonte
vers le dos de l’animal, se place dans la ligne médiane, et
se dirige d’avant en arrière, où il se-termine dans la cavité
du manteau par un prolongement libre plus oumoins considérable,
à l’extrémité duquel est l’anus.
La position de l’anus dans cette classe de mollusques est
donc presque constamment la même , et il est à peu près
toujours pédiculé : il n’en est pas de même de celui des mollusques
céphalés ; en effet tantôt médian, inférieur et antérieur,
comme dans les brachiocéphalés, il est quelquefois médian,
postérieur, supérieur ou inférieur, comme dans les doris et
lespéronies; il est entièrement postérieur et terminal dans les
dentales; enfin, dans le plus grand, nombre dè cas, il se
trouve placé à droite, quelquefois tout-à-fait en avant«commc
dans les limaces, ou tout-à-fait en arrière comme dans, les
onchidies. Lorsqu’il est à gauche, c’est que l’animal et sa coquille
sont sénestres. Les haliotides et l’ancyle l’ont cependant
de ce côté et s’enroulent de gauche à droite.
§. 2. Des organes de la respiration.
Cés organes sont à peu près connus dans tous le s véritables
malacozoaires et dans tous les malentozoaires ; mais ils varient
considérablement, non seulement sous lè rapport de la forme
et de la placé qu’ils occupent sur l’animal •, mais même sous
celui de la structure.
En effet, sous ce dernier rapport, qu'oique,- dans le plus
grand nombre des mollusques, la partie de l’enveloppe extérieure
, modifiée pour former l’organe de la respiration soit
disposée en Bran chies, c’est-à-dire de manière que ce soit
l’organe qui plonge dans le fluide ambiant,' il arrive quelquefois
qu’il y ait une. disposition contraire', et qu’elle forme une
sorte de poche ou de cavité dans laquelle; pénètre le fluide
ambiant, ce qui constitue un organe pulmonaire ou aérien ;
et alors les vaisseaux aflférens et efiférens tapissent la face interné
dé cette cavité. Cette disposition a lieu dans les différentes.
espèces de mollusques qui vivent habituellement dans
l’air; mais ces mollusques peuvent réellement appartenir à
diverses familles. Le plus grand nombre cependant appartient
à celles des limacinés et des limnéeâs; il y en a toutefois
aussi dans la famille des cyclostom.es, dans celle des cyolobran-
ches, et même, suivant nous*, dans celle des?èervicobranches ;
car nous croyons que les patelles véritables respirent par un
poumon , et non par des branchies.
La forme des organes de la respiration varie encore bien
davantage; en effet, dans les mollusques aériens, c’est toujours
une cavité plus ou moins ovalaire ; mais dans les»aquatiques,
l’orgape peut être simple ou multiple • il peutêtre formé d’es“
pèces d’arbuscules ramifiés , Comme dans les .tritoni es ; de pe