gurière , MM. de Lamarck, Draparnaud , Dertys dé'Mont -
fort,, etc. ; mais Comitte rl â cru devoir donner de nouvelles
dénominations aux sections qu’il a établies dans son genre
H élise, il en résulte à pou près le même inconvénient, de
n’avoir que des genres de coquilles. Nous n^avons" pas pu
donner les caractères de ces divisions, dont M. de Férussac
a retranché avec raison les aaricuïes, pour èn faire ave«
quelques petits genres voisins; a. notre imitation, une famille
intermédiaire' aux limacinés et aux limnéens, qui, du
reste, sont comme dans l’ouvrage de*M> de Lainàrek. |j|
Sous la dénomination de pulmonés à opercules, Mi de Férussac
établit un ordre particulier pour placer les eyclostomes
terrestres et les héticines, en Sorte qu!il rompt lesrapports
naturels qui lient si étroitement ces animaux au* eyclostomes
aquatiques ou paludines,- que*M. Cuvier n?a pâs cru pouvoir
faire autrement que de les mettre dans la même famille.
Cet inconvénient est cependant moins grand que dans1
d’autres systèmes malacologiques , parce que l’ordre • des'
pectinibrancbes commence par les eyclostomes aquatiques;
cet ordre est du reste divisé en quatre sous-ordres, d’après
la considération rigoureuse de l’opercule complet dans le'
premier, 'ce qui constitue les pomasfomes ; incomplet, ou
s’enfonçant plus ou moins dans la coquille , 'dans le second ,
cFoù le nom d’hémipomastornes, ou nul dans le troisième, d\)ii
les apomastom.es ; et enfin un quatrième sous-ordre est établi
pour les sigarets sous le nom d’aêelodermes , d’après utt caractère
erroné, que le têt est caché dans*lè manteau , car il y a
des espèces parfaitement sans coquille , et d’autres ou la coquille
est tout-à-fait extérieure. Dans le premier sous-ordre sont
tous tes genres à ouverture de la coquille non étehanCTée ; dans
le second ceux où elle est tubuleuse ou échanerée ; et dans le
troisième ceux dont l’ouverture est subéchancrée ; mais én
général M. de Férussac admettant, lorsque eela est possible ,
le principe de Guettard' et d’Adanson, -a plutôt diminué le
nombre.dés-genres qu’il ne les a augmentés, en conservant
comme.sous-genres ceuxîqui- ne sont établis que sur la coquille
j Comme M. Cuvier et nous l’avons fait. La considération*
des yeux »«brièvement pédicules, on complètement
sessiles parmi les genres du sous-ordre des pomastomes, lui
sert comme caractère nouveau pour la partager en deux familles
: la première, celle des sabots, contient les genres Palu-
dine , Turritelie, Vermet, Valvéè, Matice ét le genre Turbo de
Linnæus, considéré comme sous-genre des paludines, sons le
nom de littorim, etla seconde, celle destoupie9,renferniantles
genres Nérite, Amputtaire, Janthine, qui n?eSt cependant pas
réellement operculé, Fhasianelle, Toupie, Pleurotomairei
nouveau genre de M. Dé France, Scalaire, et Mêlan-opside, qui
a cependant l’ouverture échanerée.
L’ordre des sctitibranches est à peu près comme dans le
Système de M. Cuvier, mais un peu moins artificiel, parce que
le parmophore a été rapproché des émarginnles, comme nous
l’avions fait ; mais le genre-Navicelle ou Septaire est toujours à
tort dans ©et ordre, ainsi que les firoles qui sont hermaphrodites.
Enfin te huitième et dernier ordre de la classe des gastéropodes
, celui des cyclobranches, est eomme dans l’ouvrage de
M. Cuvier, et terminé par les osèabrions, prebablement pour
se rapprocher un peu de notre méthode , où nous avons placé
cègroupe d’animaux dans une classe voisine de.celle qui contient
les anatifes et balanes.
M.ide Férussac , en effet, commence sa section des mollusques
acéphalés^fjar la classe des cirrhopodes, dans laquelle il
place les mêmes genres que M. d e Lamarck ; en sorte qu’il
rompt tous les rapoorls naturels; puisque, dé l’aveu de fous
les zoologistes , ces animaux font un passage vers les animaux
articulés. ;
Il place ensuite les brachiopodes dont il fait une classe, et
où il range les cranies comme nous l’avions proposé.
Sa classe des lamellibranches tire son nom de notre sys