le ventre: des gastéropodes. 41 borne du reste l’application de
sa manière de voir aux mollusques ( qu’il nomme musculites)
^terrestres et fluviatîles : il les partage en deux sections comme
Adanson, et les subdivise en ordres presque aussi nombreux
que ses genres. Parmi eeux-ci il n’y en a qu*un de nouveau ,
qu’il nomme helico-ïimax, et qui fait le passage des'limaces
aux hélices; mais il y confond à tort les testacelles de Faurc-
Biguet. Le nom de bulla est appliqué au bulin d’Adanson,
nommé physe par Draparnaud. Du resté il a suivi Adanson
et Muller.
Pans l’ouvrage que M. de Lamarck publia en 1801, sous le
titre d’Animaux sans vertèbres , on voit que ne se bornant
plus aux coquilles, mais qu’envisageant coinme M. Cuvier
les animaux, il a suivi à peu près son exemple. Il Limite
d’abord en ceci, que la classredes molfusques est mise à la
tête des animaux sans vertèbres ; mais ensuite il s en écarte
assez souvent : ainsi sa première division des mollusques en
deux brdres porte sur l’existence ou l’absence de la tête;
d’où les mollusques céphalés, et les mollusques acéphalés,
ce qui ne se trouve qu’impïicitement dans le système de
M. Poli et dans celui de M. Cuvier.
Les céphalés sont ensuite partais en deux sections comme
dans la méthode de ca dernier J suivant qu’ils sont nus ou
conchylifères.
Enfin les céphalés nus sont distribués en deux sous-divisions
suivant le mode de locomotion.
Les premiers nagent librement dans les eaux, tels sont les
animaux qui composent le genre Sepia, L., et dont M. de La-
jnarck a fait les trois genres Sèche, Calmar et Poulpe. Il place
aussi dans la même section les lernées, les firoles et les clios.
Dans la sous-division des mollusques nus qui rampent, M.de
Lamarck place à peu près les mêmes genres que M. Cuvier, et
de plus les dolabelles, division desaplysies, l’onchidie, nouveau
genre établi par Buchanan, et les oscabrions, qui cependant
ne peuvent guère passer pour nus. Il en retiré au contraire
avec raison les thali des ou p hysales.
’ .Lés céphalés conchylifères sont partagés en trois sous-divisions
principales d’après là forme de la coquille' uniloculaire
non spirale, uniloculaire spirale et multiloculaire.
Dans la première, aux patelles dontpKsépare encore Un
nouveau genre sous le nom â’Etnarginule, outre ceux des cré-
pidules et des calyptrées qu’il avoit déjà établis dans-son
prodrome, il joint lé genre Conehôlèpas . espèce de »pourpre,
et par conséquent fort mal placé ièîi ' ’ 1
Dans la seconde on remarqué une nouvelle' éoupe doht il
n’avoit pas été question dans le proHrome, mais qui' avoit été
employée par M. Cuvier ; elle porte Sur l’échancrure ,• la tubulure
ou l’intégrité dqÜoùverturede la coquille. Indivision qui
renfermeles eoquillesdont l’ouverture est entière ou sans canal,
contient les mêmes genres disposéssembïablemént que dans le
prodrome, avec la différence’ 8e ^établissement' de quéïqùès
genres nouveaux,' savoir : Clavatule , démembré des plèùro-
tornes du prodrome, Scalaire et MaiUtû "séparés des cyelos-
tomes, Carmaire, des argonautes, et en outre Volvaire, genre
entièrement nouveau, Testacelie de Faure-Biguet, et Vermicu-
laire d’après Adanson. La disposition dès genres n’est en général
pas naturelle, et en effet on y trouve encore l ’arrosdir,
et même la siliquaire avant l’argonaute qui termine cette
section. Lès dentales eh ont cependant été retirées; g
Quant à la troisième sous-division des coquilles univalves en
spirales, ou de celles qui sont multiloculaires, èïten’offre de
différences avec ce qu’elle est dans le Tableau, qu’en ce qu’un
nouveau genre a été établi sous le nom à’Hippurite avèc Une'
espèce d’orthocératite.
Les mollusques acéphalés qui constituent le second ordre
de cette classe sont également divisés en espèces nues où
espèces conchylifères, comme dans la méthode de M. Cuvier.