tout il y joint les pédieellaires, qui sont des polypes, ainsi
que les douves et les planaires, qui sont des animaux subar-
tieulés. L’autre section est encore évidemment plus hétérogène,
puisqu’avec les sèches, les clios, les dôris, lés âpîÿ-
sies, les limaces, il réunit la myxiné, qui est un poisson, et le»
holothuries, les béroés, les méduses, les physsophores, les
actinies, et même les hydres, comme'l’avoit faitLinnæüs7Cependant
il en ôte avec raison, pour en former un ordre distinct
, les oursins et les étoiles de mer, qui pour celui-ci étoient
encore des mollusques.
Son ordre des vers testaeés est aussi à peu dé chôse près
ce qu’il étoit dans Linnæus, avec la différence que les genres
sont ùn peu plus multipliés et mieux définis. Cet ordre est
encore partagé en trois sections, d’après le nembée dés Vàlves.
Dans la première, paTmiles coquilles multivalVes où il place
les oscabriohs, il réunit les genres Lepas (Linn.), divisé pour la
première fois en deux, Balane et Anatife; Taret, Pistulane,
genre nouveau; Pholade, Char, genre nouveau, mais imaginaire;
et Anomie divisé eq Anomie , et CixjjQranie.
Les coquilles bivalves sont partagées éu'fegulières et irrégulières
: parmi les premières sont trois genres nouveaux,
Acarde, genre peut-être imaginaire ; Plùcüneet Per ne, qui fâi-
soient partie du genre Ostrea de Linnæus. Parmiles secondes, il
y a aussi plusieurs genres nouveaux, Trigonle, Peigne déjà séparé
d es huîtres par Muller et Poli, Tridaone, Cardite retirés du genre
Chôma, Linn., et Térébratule, contenant une division des anomies.
La section qui comprend les Coquilles univalves est subdivisée
en uniloculaires et en multiloculaires. Parini les premières
qui n’ont pas de spire régulière se trouvent encore les
patelles, partagées pour la première fois en deux genres, Pa*
telle et Fissurelle, et malgré les observations positives de Pallas ,
les genres Dentale, Serpule, Siliquaire établi pour la première
fois, et Arrosoir, genre également noüveau que l’on
regarde aujourd’hui comme voisin des tarets.
Parmi les uoiyalvies uniloculaires à spire régulière, on ne
voit rien d’aussi bizarre, et Bruguière suit toujours à peu
près Linnæus; i l resserre les bornes du genre Pointa en
en retirant dns especes irès^difféi^nte> ïét il établit les dix
nouveaux genres suivons dont plusieurs appartiennent réellement
à Adanson : Ovule, séparé' des porcelaines ; Qliue, des
volu tes; Pourpre, Casque wÉ| deSî ^àcc,ius>; , fiépthe r
des murex; Bulime,de trois on quatre genres de Linné fort
différens, Hélice, Bulle et Volute; Pl^iorèg, retiré dés hélices,
et Notice^ séparé des nérites.
Dans la division des upivalves multilocu laiees, à laquelle Lin-
næus paroît avoir peu pensé, et qui est due à Breynius, Bruguière
établit trois genres, Camérine, Ammonite, et Orthoeérate
qui tous faisoient partie du genre Naotilus de Linnæus.
Gmelin qui fit paroîtrç son édition du System® Notueus de
Linnæus, en 17.8.9, c ’est-à-dire à peu prés a« moment où Bruguière
publioit la partie des vers de l’Encyclopédie,. quoiqu’il
pit pu consulter tous, les auteurs que nous avons cités plus
haut, n’était pas assez.zoologiste pour eu profiter d’une manière
convenable : aussi n’a-1-il presque tien changé à la
douzième édition de Linnæus. Son ordre des mollusques qui est
diyisé d’après la position de la bouche et la disposition des
tentacules, renferme encore des genres un peu hétérogènes,,
mais peut-être un peu plus heureusement rapprochés. On y
trouve .aussi quelques coupes génériques nouvelles, comme
les genres Salpn introduit par Forskal et que Bruguière avoit
désigné de son côté sous le nom de biphore; P>agy$a, qui np
diffère pas du précédent ; Pterotraehea, encore établi par
Forskal et que les zoologistes français nomment Firolé; Loèar/a
d’après Muller. Quant au genre dpucus dont il donne le nom
dans ses caractères degenres,, i l n’en parle réellement pas dans
le corps de l ’ouvrage. Ses subdivisions parmilesvers tëstacés
offrent encore moins de différences ayec .celles du Systema
tiaburoe ( 12e édit.), et ce n’est que dans lè nombre des es