puis le sommet terminal à une extrémité, jusqu’à la base à
l ’autre : lesrochérs, fuseaux, cônes, etc.
Ce. sont les onyx des anciens auteurs.
Lamelleux , lamellosum , celui dont les. élémens non spirés
et imbriqués se disposent en formant dés stries subconçen-
triques, à un sommet submarginal , mais non terminal :1e
buccin ondé..
. Squammeux , squammosum, l’opercule non spiré, dont les
élémens ovales ou subcirculaires semblent appliqués les uns
sur les autres, en fprme.de squames, dont la plus petite
forme le sommet margino-cèntral : les ampullaires , paludines ,
hélicines, etc.
Radié , radiation, celui doutâtes élémens concentriques ,
marginaux, sont coupés par des stries très fines, s’irradiant
d’un des angles : la navicelle. SS
, §. 7. Des différences.
Les différences que les individus d’une même espèce de coquilles
uniyalves et subbivalves peuvent présenter, p’ont pas
encore suffisamment étéétudiées; en soçte qu’on est bien loin de
connoître les limites des variations dont élles sont siisceptibles.
Les différences dépendantes de L’âge sont assez nombreuses
et importantes à connoître.
La coquille jeune est toujours beaucoup plus petite j son
épaisseur est constamment beaucoup moindre.
Le nombre des tours de spire est moins considérable ; le
sommet presque toujours mamelonné. ,
L’ouverture est proportionnellement plus grande.
L’ombilic est également plus grand dans les espèces qui
restent toujours ombiliquées. Il existe dans celles où par la
suite il se consolide, c’est-à-dire est caché par un dépôt calcaire,
et il. est même apparent dans celles qui n’.en offriront
aucune trace par la suite.
La coquille est souvent subcarénée, ce qu’elle ne sera pas
par la suite.
Les bdrds de l’ouverture sont souvent désunis, le dépôt
calleux, qui forme la réunion , n’existant pas encore, c’esf-à-
dire qu’il, û’y à pasde lèvre interne dans le système-de terminologie
deLinnæüs.
Le bord droit est toujours tranchant, qu bien moins épais
qn’il ne sera par la suite.
Les bourrelets , les varices sont moins prononcés, et au
contraire pour les stries d’aecroissement. Üâns.lés espèeës chez
lesquelles il y a une disposition'alternante de ees bourrelets,
on trouve qu’elle est la même à toutes les époques de la vie :
mais en est-il de même des sillons ou cannelures décurrêntes P
Sont-ils toujours en même nombre? cela né paroit pas, du
moins à én juger par les cérithes et les turritelles.
Les couleurs sont souvent assez différentes ainsi que le système
de coloration , comme on en voit un exemple tranché
dans les porcelaines.
Les différences provenant des sexes sont aussi assez faciles à
saisir § en effet Adanson a remarqué le premier, et j’ai confirmé
depuis que la coquiljp des individus mâles est toujours plus
petite, à spire plus pointue, au contraire de celle des femelles
: y a-t-il d’autres différences ?
On conçoit très-bien que les localités produisent aussi des
différences appréciables, suivait Je. repos, l'abondance de
la nourriture, l’excitation, déterminée par la chaleur et la
lumière.
Les deux premières circonstances déterminent des différences
dans le volume , par deux raisons , d’aboïd parce que
Tanimal trouvant plus de nourriture, obtiendra tout son accroissement
annuel, et ensuite p arce qu’il pourra atteindreje
maximum de la durée de la vie qui appartient à son espèce.
Les deux autres produiront aussi nécessairement, un plus
grand volume, parce qu’il n’y aura que peu ou point d’in