déminent canaliculée, comme la C. lime , qui nous paroît devoir
rester parmi Ie^rocâiers ou les turbiiielles turriculées. ~
Desiflouze éspèces de coquilles vivantes de ce genre, cèlles dont
on connoît la patrie sont des mers de l’Inde et!du Sénégal.
On en distingue vingt espèces fossiles, suivant M. Defrance,
dpnt,deux espèces identiques, une d’Italie, l’autre de Grignon et
une analogue d’Italie,.
P o u r PUE. Purpura.
Animal peu alongé, élaïgi en ayant; le manteau à noi’ds simples,
et pourvu d’un tube distinct; le pied fort large, elliptique, très-
avancé , subbilobé en avant, et portant à la face dorsale dp, , sa
partie postérieure unjarge opercule ; tête large, peu distincte ; tentacules
antérieurs, ffles-rapprochés à la base, sübcylindriques, et
portant les yeux aux deux tiers de-leur longueur, beaucoup plus
renflés que le reste ;.bouche inférieure cachée par la grande ayap.ce
du pied; deux branchies pectiniformes prèsque parallèles, la
droite bien plus grande que la gauche, » Le^reste semblable aux
buccins.
Coquille ovale , épaisse, le jplus souvent tuberculeuse; spire
courte; le dernier tour beaucoup plus grand que tous? les. autres
réunis; ouverture ovale trèsaévasée.; terminée eu avant par un
canal court, oblique, et échancréà son extrémité;de bord^colu-
mellsire presque droit, et chargé d’une callosité pointue en avant.
Opercule corné, plat, presque semicirculaire, a>: styies peu
marquées, et transverses ; le sommet en arrière.
A. Espèces dont le bord droit, tout près dé Téchancrure, est armé
d’une corne coniqup, aiguë, plus ou moins recourbéev"
( G . L ïgorhe , Monoceros. D . M. )
Ex. La Pourpre tuiléë, Purpura imbricala. Pl. XXII. f. 3.
B. Espèces dont le bord droit est sans'corne, et dont l’ouverture est
médiocrement évasée. ( Les P. boccinoÎdes. )
Ex. La P. à teintuA. P. Lapillus. Penn., Zool. Br., 4, pb'72,
f: 89.
C. Espèces sans corne, et dont l’ouverture est très-évasée.
(Les P. PATULÉKS, )
Ex. La P. persique. P. persica, Pl. XXIY. f. 3.
D. Espèces ventrues, tuberculeuses.
Exi La P. nériloïde. P. neriloides. Martini, Conch., 3, t. 100.
f. 959-962. '
. Observ. Lés cinq espèces de pourpres licornes paroissent être de
l’A méi’ique méridionale. On n’en connoît pas de fossiles.
Des cinquante espèces de .pourpres ordinaires yviyantesjW nV
en a que quatre de nos mers ; neuf sont connues a l’état fossile, dont
une est l’analogue du P. Lapillus, si commun sur nos, côtes.
****■ Les E. patettoïdes ; c'est-à-dire dont la cpquilltresi en totalité
fort large, fort plate, à’spire peu marquée, sansxôlumelle.
ConcholÉPAS. Çoncholepas.
Animal entièrement inconnu.
Coquille large, rude, ovalaire, à spire fort petite, non sail-
lahte, en forme deuirocbet marginal-; ouverture très-grande , ovale,
iévaséfe, TChançréémitérieureiften't ; les bords réunis* ; - le ‘droit ou
externe »assez épais', garùi de dents, dont Ifi®'jdpuib;' qui-fliÉi-tëtit
l’éehanerurë sont un peu plus grande s que fes- autres ; impression
musculaire visible et presque-en fèr k chéval.
Opercule corné,rudimentaire.
. Ex. Le Concholépas du Pérou. Çoncholepas peruvianus.
Pl. XXIY, fig.11.
Observ. Ce genre singulier n’est compQsé;que/d’unë seülâsèspëce
de l’Amérique méridionaté.
F am. m . — AN G YOSTpMES. Ang.yostomata.
Animal peu différent de celui dés familles précédentes ; le pied
fort grand, sousventral, et se ployant longitudinalement* pour
rentrer.
Coquille dont l’oüverture plus ou moins échancrée antérieurement,
est en général fort étroite, mais toujours beaucoup plus
longue que large ; le bord, columellaiPé di?Oitf, OÙ: presque» droit.
Opercule rudimentaire dans un certain nombre dé genres, et entièrement
nul dans d’autres.