B. Espèces dont l’ouverture des cellules terminales est cachée.
( G. B o h é l ie . D. M . )
Ex. La M. sphéroïde. M. spheroidea. PI. VU, fig, 3 ; et Enc.
m., pi. 469 , f. g- h.
Observ. Ce genre n’est, comme le précédent, formé que de deux
espèces^ l’une et l’autre fossiles et microscopiques.
S a r a c en a ir e . Saracenaria.
Coquille presque microscopique, ovale, cellulée, avec une sorte
dé carène sinueuse dans son milieu, d’où partent des stries obliques
, indices des cloisons intérieures, peu nombreuses, qui en
divisent la cavité en deux rangs de loges ; aucune trace d’ouverture
extérieure.
JE*.La Saracenaire d’Italie. Saracenaria italica. Defr., pl. Vr-
6g< 6.
Observ. Ce genre vient d’ètre établi par M. Defrance pour un
petit corps crétacé fossile en Italie , dont les rapports naturels
sont assez difficiles a établir.
T e XTü LAIRE. Textularia.
Coquille submicroscopique, pyramidale, avec lé sommet pointa
et la base arrondie, offrant h l’extérieur de chaque côté une ligne
anguloso-sinueuse, étendue du sommet k la base , vers laquelle
tombent un peu obliquement des sillons , indices des cloisons qui
partagent la cavité en loges assez nombreuses, empilées sur deux
rangs , les unes au-dessus des autres ; aucune trace d'ouverture
extérieure.
Ex. La Textulaire Sagittule. Textularia Sagittula. Defr.,
pi. *v, fig. 6.
Observ. Ce genre, fort voisin du précédent, he renferme encore
qu’une seule espèce, également fossile en Italie.
Fam. II. — PLANULACÊS. Plantjlacëa.
Animal entièrement inconnu, même par analogie.
C o q u i l l e t r è s -d é p r im é e , n o n s p i r a l e , c lo is o n n é e , c e llu le u s e ,
ayant les cloisons visibles à l’extérieur par des sillons qui augmentent
de longueur du sommet a la base ; des cellulosités marginales.
RÉNULINE.jRenzdi/m.
Coquille très-aplatie, semi-discoïde, operculiforme, équilatérale
, sillonnée des deux côtés par une série de cannelures concentriques
sut: le même plan, augmentant de la première, qui
entoure un sommet mamelonné , k la dernière , formant le bord
libre, percé d’autant de pores qu’il y a de cannelures.
A. Espèces dont le bord terminal est arrondi 5 celui du Sommet plus
ou moins excavé.
Ex. La Rénuline operculaire. Renulina opercularia. Lamck,,
, Pl. Y I, fig. 3,j et Enc. mét., pl. 465 , fig. 8..
B. Espèces dont le bord terminal est plus ou moins anguleux, et le
sommet non enfoncé et saillant. v ( G. Erohdiculaire , Defrance. )
Ex. La R. aplatie. R. complanata. Defr., pl. Y I , fig. 2.
Observ. Ce genre ne contient encore que trois espèces , toutes
les trois fossiles , l’une de la première section, et les deux autres
de la seconde. Je les ai examinées dans la collection' de M. Defrance.
PÉNÉROPLE. Peneroplis.
Coquille très-aplatie, un peu courbée dans sa longueur, ou même
subspirée au sommetsillonnée transversalement des deux côtés
par des stries, indices des cloisons, augmentant rapidement de la
première k la dernière, qui est marginale et percée d’une rangée
longitudinale de trous ou de pores.
A. Espèces triangulaires, presque droites , ou à peine courbées dans
leur longueur. ( G. Plàhtjlàire, Defrance. )
Ex. La Pénérople Oreille. Peneroplis Auris. Defr. , pl. Y I ,
fig. L
B. Espèces spirées au sommet.