DES ORGANES 126 DE LA RESPIRATION.
tites houppes, comme dans lesscyllées; do lames, ou delanierès,
comme dans les eavolines etleséolides; dé •pyramides triangulaires,
fort grandes, une -de chaque côté3 comîne dans les
poulpes eUes sèches, ou très-petites et nombreuses, comme
dans lesphyllidies, et même lesoscabiions, quien sont cependant
si différées ; d’espèces de peignes plus ou moins alongés ,
commedansle très-grand nombre desparaeéphaléaspirivalves,
dans les genres démembrés des patelles symétriques, etc. ; de
grandes lames semicirculaires, comme dans la plupart des acé-
phalés; ou enfin d’un réseau, comme dans les ascidies, ou d’une
longue frange , comme dans les biphores.
La situation de l’organe respiratoire offre peut-être encore
plus de variations que sa forme* ainsi, dans un assez grand,
nombre d’espèces, il est extérieur et ne peut alors être
constitué que par des branchies; c’est ce que l ’on voit dans
tous les genres que M. Dumérila nommés à cause de cela der-
mobranches, M. Cuvier nudibranches, et- même dans les
inférobranches. Cette disposition seroit encore plus évidente
dans les ptéropodes, s’il était certain que les branchies formassent
un réseau à la surface des appendices natatoires ; dans
tons les autres, l’organe respiratoire est plus ou moins intérieur,
mais plus dans les pulmonés que dans les antres genres
■ oh il peut êtrè presque extérieur, comme dans certains
monopleurobranches et cervicobranches. Dans les brachio-
céphalés, les branchies sont contenues dans le sac formé par le
manteau.
Dans tous les acéphales, les branchies sont entre !e manteau
qui les cache et le corps.
La place qu’occupe l’organe que nous examinons varie
aussi d’une manière notable; ainsi il est quelquefois à la partie
supérieure et postérieure du corps, comme dans les doris,
lespéronies, et même dans les testacelles; il est d’autres fois de
chaque eôtt du dos, comme dans les scyliées, les éoiides, les
tritonies; dans d’autres espèces il passe en dessous tout autour
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dureborddu manteau, entre le pied et celui-ci, comme dans les
phyllidies, les ombracules, etmême un peu dans lés oscabrions :
assez rarement l’organe respiratoire est de chaque côté du
corps, dans le sac formé par le manteau, comme dans les
brachiocéphalés, ou seulement sur le côté droit comme dans
tous les monopleurobranches ; enfin le plus ordinairement c’est
à la partie antérieure et supérieure de l'origine du dos et du
dos lui-même que se voit l’organe de la respiration, tomme
dans le plus grand nombre des mollusques paracéphalés, pùî-
monés ou branchifères, et même dans les dentàles.
Dans tous les mollusques atéphalés côttchifèrès, f est de1
chaque côté du corps, entre lui et le manteau , que sont les
deux grands lobes semilunaires, qü’ou regarde généralement
comme les branchies de ces animaux»
Dans,lordre des acéphales nus, l’organe respiratoire est
dans une sorte de tube qui <le la partie postérieure du corps
conduit à la bouche.
Quant a la structure dés branchies des mollusques céphalës,
elle rappelle assez bien celle de ces organes dans les poissons.
Que ce soient des espèces de lames triangulaires rangées comme
des dents de peigne sur un axe commun, où des espèces de tubercules
irrégulièrement ramassés sous forme de granulations*
la peau qui les constitue -est considérablement amincie,'quoiqu’elle
conserve sa faculté Contractile. On y injecte très-bien
les vaisseaux principaux afférens, dont les ramifications Souvent
très-fines vont se réunir dans un tronc principal efférent
qui se dirige pour sortir de l’organe en sens inverse du vaisseau
afférent. La saillie de ces peignes branchiaux ou de ces
tubercules est quelquefois peu considérable, et quand ils
peuventêtre renversés dans-une cavité;, comme dans certaines
doris, et surtout danslonchidore, ils indiquent le passage vers
les organes pulmonaires que l’on observé dans certains
groupes de mollusques, comme dans les péronîes et même
dans les hélices et les limaces. Alors l’organe «’est plus réelle