en étudiant les alcyons, ce qui les lui avoit fait d’abord nommer
à-tort alcyons à double ouverture. Plus tard , reconnoissaôt
sans doute son erreurj.il étendit .son travail à tous les mollusques
aggrégés, et n’en fit plus*des alcyons, mais y fit eon-
noitre un grand nombre d’espèces nouvelles pour lesquelles il
établit presque autant de genres nouveaux qu’il seroit presque
inutile d’énumérer, et cela d’autant plus qu’ils seront indiqués.
dans le Système de Malacologie.
En 1817, nous fîmes connoître avec un peu plus de développement
que nous ne l’avions fait dans notre premier essai, la
subdivision systématique que nous proposions dans le type des
malacozoaires, en publiant notre prodrome de- classification
générale du règne animal. On y ^oit que-l’organe dont ndus
avons tiré nos premières considérations après la forme générale
non articulée ou subarticulée , est. celui .de la respiration, et
en effet la dénomination de nos difiérens ordres est. Constamment
tirée de cet organe, qui concorde, comme nous 1,’avons
déjà dit, avec la forme de la coquille quand il y en a» Nous
commençons par établir un sous-type distinct; avec les animaux
que nous regardons comme intermédiaires au type des'
entomozoaires et à celui des malacozoaires, et .ce 6ous-type
contient non seulement les anatifes et les balanes qui semblent
avoir quelque chose des crustacés, mais encore les oscabrions,
dont l’organisation rappelle, dans certains, points, celle, des
chétopodes parmi les entomozoaires $ rapprochement qui concorde
assez bien avec celui de Linnæüs. Parmi les véritables
malacozoaires, notre première division en deux 'classes porte
sur la présence ou l’absence, de la tête, ce qui forme les cépha-
lophores.et les acéphalophores. La..premiere classe est ensuite
divisée en deux sections, suivant que l’organe respiratoire et
le corps protecteur sont symétriques ou non, et chaque section
est partagée en ordres .d’après la position, la forme, et
même la nature de l’organe respiratoire. .La seconde classe ou
celle des acéphalophores est aussi subdivisée en trois ordres
encore rd’apiès la disposition des organes de la respiration,
d’oùles noms depalliobranefah®y fas-lamellürancheset.dçs^phpnobrandhes
remplacé depuis à cause du double emploi, par la dénomination
de salpingobranabe#-, ou mieux d’hétérobr anches.
■. Nous avons -fait en qoelques rectifications et établi
plusieurs nouveaux genres. Ainsi nous montrâmes dans notre
premier mémoire sur les ptérodibranches,;que le clio boréal
avoit été mal caractérisé, que le pneumoderme capuchonné
de Héron avoit été considéré à l’envers, et que le prétendu
capuchon n’étoit que les appendices natatoires dq la gorge
dans le clio et dans le pneumoderme décrit par M. Cuvier.;
que les'firoles , les carinaires rangées à tort dans cet ordre par
Pérou, avoienten outre été considérées par lui dans une situation
.également renversée, en sorte que la nageoire supposée
dorsale , dans ces animaux n’étoit autre chose qu’une sorte de
pied analogue à celui des mollusqu es - gastéropodes, mais ici
comprimé en nageoire; que le glaucus avoit aussi été défini
dans une position renversée, que c’étoit encore plus un véritable
gastéropode.
Dans un second mémoire sur notre ordre des polybran-
ches, et où nous faisons voir que doit être placé le genre Glaucus
dont nous donnons la première description complète, nous
établissons un nouveau genre sous le nom de Laniogere, pour
un petit mollusque intermédiaire aux glaucus et aux eavofines.
Dans un troisième mémoire sur notre ordre des cyclobranches
, et dans lequel nous réunissons les véritables doris et
l’onchidie de Péron,*dont on doit la découverte à celui-ci et
la connoissance à M. G. Cuvier, nous établissons un genre
intermédiaire que nous désignons à cause de cela par la dénomination
â’Onchidore.
Eftfin, dans un quatrième mémoire s u r les infiérobranehes
dont nous retirons les oscabrions, comme très-différens des
phyllidies, nous établissons aussi un nouveau genre sous le
nom de Linguelle.