CHAPITRE 111.
DE LA PLACE QES MOLLÜS<$UES DANS LA SERIE DES
'ANIMAUX.
Aristote sépare ses deux groupes, par les crustacés.
Aldovrande, Jonston, Ray, Linnæus, toute son écoler
M. Duméril les placent âpres les insectes.
TV1M. Cuvier, tle Lamarck et leués sectateurs les mettent à la
tête des animaùx sans vertèbres.
Nous pensons qu’en les considérant comme construits
sur un plan partiçulier>T4brmani un type distinct» ils peuvent
être aussi rapprôchés de l’homme , qui est le sunirhum de
l’animalité, que les insectes, mais dans une autre direction.
Néanmoins nous croyons que si en effet la structure des
premiers genres a quelque chose de celle des animaux vertébrés
dansles rudimens de squelette qui enveloppentle cerveau,
cependant les derniers sont considérablement dégradés, et pas-
sentplus vite au dernier type des animaux, en sorte que nous le»
plaçons parallèlement aux animaux articulés extérieurement 7
et-comme passant aux actinozoairespar les ascidies , etc.
CHAPITRE IVDE
L’IMPORTANCE DE L’ÉTUDE ET DE LA CONNÖISSANCE
DES MOLLUSQUES.
Quoique presque jusqu’à cés-derniers temps, comme nous
allons le Voir tout à l’heure dans l’histoire de cette partie de
la zoologie, on ait fort négligé ces animaux pour ne s’occuper
presqùe-exeltisivement que de leurs enveloppes ou coquilles,
ils n’en offrent pas moins un assez grand intérêt sous
plusieurs rapports, pour qu’on s’efforce d’aplanir les difficultés
que leur étude présente. Ainsi l’anatomiste, et surtout
le physiologiste, y pourront trouver des éclaireissemens dans
certaines questions générales ; ils y verront l ’organe de l’audition
réduit pour ainsi -dire à sa plus simple expression, à
ce qui lui est absolument essentiel, dans les sèches et genres
voisins s ils trouveront-l’orgaüe principal d’impulsion dans la
circulation se partager en plusieurs parties , et offrir quel*
qùèfois’ la singulière disposition de paroître être traversé par
lé'canal intestinal. En étudiant chez ces animaux les organes
de la génération, ils pourront se faire une idée du véritable
hërmaphrôdisme suffisant ou non, c’est-a-dire, que Hans un
assez grand nombre les organes mâles et femelles sont portés
sur le même individu, sans que cependant ils puissent agir
l’un sur l’autre , en sorte que l’espèce se compose toujours
de deux individus, tandis que chez d’autres, chez lesquels on
n’apèrçoit bien évidemment que les organes femelles, la génération
a lieu au moyen d’uii seul individu.
Le géologue n e . tirera pas moins d’avantage de l’étude
minutieuse1 des enveloppes où coquilles des mollusques, pour
s’aider dans la détermination dè l ’identité ou de la stlperpo—