B. Espèces -sénestres.
Ex. L’A. olivacée. A. guinaica. E. m., pi. 457, f. 1, a À.
C. Espèces sénestres, dont l’ombilic très-grand est caréné en spirale,
ît.rC'G. Xakiste.D. M. )
Ex. L’A. carénée. A. carinata: Oliy. ,/Voyag., pl. 3l,.f. 7, a 6,
et Pl. XXXÎV, f. 3.
Obstrv. Ce genre est évidemment intermédiaire aux paludines et
aux matiees. Les espèeës vivantes qu’on y range, probablement
toutes fluyiatiles, sont au nombre de onze dans l’ouvrage de M. de
Lamarckj toutes celles dont on connoît la patrie .viennent des
rivières d’Afrique, de l’Inde et de l’Amérique méridionale. On
n’en connoît pas encore en Europe ni dans l’Amérique septentrionale.
Des douze ëspèees fossiles indiquées par M. de Lâmarcfc. comme
dépendantes de ce genre , un petit némBre lui appartient réellement,
0« au moins peut lui être rapporté plutôt qu’aux natiees ;
à plus forte raison dés dix-sept espèces de M. Defrance. |
M. Desbaies distinjjue les ampullaires des natiees par la direction
de l’ouverture par rapport à l’axe ,, oblique dans les., premières
et parallèle dans le$ secondes. •
Faut-il aussi rapprocher de ce genre ou des paludines, celui que
M. Faujasa nommé Ampulline., Ann. du Mus., t. 4^pL i§ 'd ’après
une coquille fossile trouvée a Saint-Paulin , département, du
Gard?
Hém ci-NE. Hclicina.-
Aniinal globuleux, subspiral,- le pied simple avéc Un sillon
marginal anterieur j tête proboscidiforme; le muflgbilabié au sommet,
et plus court que les tentacules, qui sont filiformes et qui
portent les yeux à la partie externe de leur base, sur un tubercule
; les organes de la respiration comme dans les cyclostomes
terrestres y la cavité branchiale communiquant avec l’extérieur par
une large fente.
Coquille subglobuleuse ou conoïde, à spire basse, un peu déprimée
; ouverture derni-çvale, modifiée pal’ îe dernier tour de
spire j le péristome tranchant ou un peu réfléchi en bourrelet, le
bord gauche élargi à sa base en une large callosité qui recouvre
entièrement l’ombilic, et se. joignant obliquement avec la colu-
iaelle# qui est torse et un peu saillante.
Opercule corné, complet, a élémens concentriques, quelquefois
calcaire en. dehors.
A. Espèces dont la coquille est globuleuse, le bord droit tranchant,
mais renversé ; la callosité ombilicale peu épaisse ; l’opercule en porte
de four, calcaire et solidifié par un bourrelet marginal ët une .traverse
verticale. ^ ( ( G. Ampulluse. JDe Bv<t)
Ex. L’Hélicine striée. Hclicitïà,striata. Pl. XXXV, f.,4*
B. Espèces à coquille finement striée, dont le bord'droit est; renversé en
bourrelet. : - v „ (G- Q®yg^ba. Say. )
Ex. L ’H. Néritelïe. H. Neritella. Pl. XXXIX, f. a:, et
- Lister, Conch., t, 61, £- 59.
Obserë. Nous avions d’abord for^ng qn genre distinct de l’espèce
qui constitue la première\seçliqn,, à cause, de la forme singulière
de sori. opercule ; mais en l’envisageant par, sa faqe interne,
la seule importante, jd,est,,aisé-de voir qu’il,ne.’diffère.pas gén,é-,
riquement de celui des autres hélicinës. Cette belle .espèce, delà
grosseur d’une petite hélice némqrale, ressemblerréellement un
peu au premier aspect aux espèces de çette section du genrq Helice.
Elle est toute blanche et fortement sfj;iée. Nous l’ayoqs observée,
dans la collection du Muséum, où l'on croit qu’elle provient du
cabinet du stathouder.
Nous avions aussi supposé que l’on devoil peut-être .rapporter
a ce genre plusieurs espèces de coquilles fossiles de Grignon, dopt
M. de Lamarck a fait des ampullaires.
M. Defrance indique trois eqpècqs d’h^cines fossilés, mais£4vec
doute.
PcEOBOcààB. PleurocerusM
Animal incomplètement'connu, ayant la tête proboscidiforme y
deux téntacvdës latéraux ,, subulés , aigus ; les "yeux à leur base
externe* , ^
Coquille ovale ou pyramidale y ouverture oblongue ; la lèvre
extérieure mincé;l’interne collée contre la colutnelle. qui est lisse
et torse, sans ombilic., ;
Opercule corné, ou membraneux.