les tours de spire arrondis, hérissés, ne.se touchant quelquefois
P*6 dans le sens longitudinal, d’où résulte un grand ombilic;
ouverture ronde oifSubtrigone, non modifiée, abords complètement
réunis, et souvent évasés.
Opercule paucispiré, calcaire, tuberculeux extérieurement.
Ex. La Dauphinule lacimée. Delphinula laciniata. PI. XXIII,
f. 3 , et E. m’., pl. 45i, f. i, a i.
Obsero. -Ce genre ne renferme dans l’ouvrage de M. de Lamarck
que quatre espèces vivantes, toutes de l’Océan indien, et sept espèces
fossiles de France. M. Defraneé en porte le nombre a trente
dans des terrains postérieurs à la craie, et dont Une seule est
analogue.
VuRRlTELLE. Turritella.
Animal spiral ; le pied découpé k sa circonférence, et bordé en
avant par un bourrelet ridé transversalement; tentacules longs,
très-fins vers leur extrémité , assez gros à là base, et portant les
yeux sur un renflement; la tête bordée d’un voile ou frange,
garnie de filets; une trompe a la bouche. (JD'après d’jdrgenville. )
Coquille turriculée, non nacrée, assez mince, striée Suivant
la Récurrence de la spire, très-pointue , et. à tours nombreux ;
ouverture arrondie; les bords désunis en arrière le droit extrêmement
mince, et légèrement sinueux vers son milieu.
Opercule corné.
Ex. La Turritelle Tarière. Turritella Terebra. E. m., pl. 449,
f.'ô, a b, pour la coquille, et d’Àfgenv», Zoomorph., pl. 4, f. F,
pour l’animal.
La T. bieerclée. T. biangulata. Pl. XXI, f. 3.
Obsero. Les treize espèces vivantes caractérisées par M. de Lamarck,
sont des mers de l’Inde, des côtes de Guinée, ou dé celles
de l’Amérique; une seule a été remarquée dans nos mers. On
en trouve cependant douze fossiles dans notre France seulement.
M. Defrance en porte le nombre à trent8-sépt, dans des couches
antérieures et postérieures k la craie , dont cinq espèces analogues
en Italie, d après Brocchi, une en Touraine, et une identique en
Angleterre.
Faut-il rapporter aux turritelles des "moules intérieurs dont
Sowerby a fàit son genre Cirrus? C’est ce qu’il est assez difficile
de déterminer.
Photo, Proto.
Animal inconnu.
Coquille turriculée,’ alongée, à tours de spire nombreux, renflés
vou gibbeux, avec une bande décurrente à la suture, comme dans
les alênes; ouverture oblique*ronde, évasée, a bords désunis; le
drpit tranchant, commençant en arrière bien plus tôt que le gauche,
qui est trës-évasé.
Opercule ? 0 k
Ex. t e Proto Alêne. Proto ierebralis. Defrance, pl. XXI bis,
f. i.
Observa Ce genre établi, par M. Defrance dans sa collection, paroît
ne contenir encore qu’une espèce vivante. Quant k son-P. térébral
fossile, il me semble que c’est plutôt une espèce de potamide ou
de pyrène.>
Scalaire. Sealaria.
Animal spiral ; le pied court, ovale , inséré sous le côüf deux
tentacules terminés par un filet, et portant les yeux a l’extrémité
delà partie renflée; une trompe ? l’organe excitateur mâle très-
grêle.
Coquille subturriculée, les tours de spire plus ou moins serrés,
et garnis de côtes longitudinales interrompues , formées par la
conservation successiveau bourrelet de l’ouverture, qui est petite,
parfaitement ronde, et k bords réunis, j
Opercule corné, mince, grossier, et paucispiré*
^4. Espèces dont les tOurs de spire sont contigus.
Ex. La Scalaire commune. Sealaria commuais. Pl. XXXIV,
f. a, et E. m., pl. 45i, f . 3 , a b,, pour la coquilfp, et Plancus,
Conch., t. 5, f. 7-8, pour l’animal.
B. Espèces dont les tours de spire ne sè touchent dans aucun sens,
ou.qui sont disjoints, ( ÀcxoæâE. Leach. )
Ex. La S. précieuse. S. pretiosa. Pl. XXXIV, f. 5 , et E. m.,
pl. 451> f. T, a b.