VI AVERTISSEMENT.
m’ont permis d’y faire , grâce surtout aux matériaux
quim’ont été fournis avec toute la générosité
de la jeunesse par MM. Quoy et Gaimard de 1 expédition
du capitaine Freycinet. On y trouvera
tout ce que j’avois recueilli en Angleterre sur ce
type d’animaux, ainsi que l’extrait de mes différens
articles du Dictionnaire des Sciences naturelles. J’y
ai reproduit essentiellementrarticleCofîGïïYLiOiiOgie,
imprimé dans ce Dictionnaire il y adéjàplusieurs
années, mais considérablement étendu, e t, j’ose l’espérer,
amélioré. Dans l’histoire de la malacologie,
j’ai essayé de montrer comment la science s est
successivement avancée au point auquel elle est
parvenue aujourd’hui, et d’apprécier ce que chaque
zoologiste françois ou étranger, mort ou vivant , a
apporté de. nouveau pour l’établissement du plan
et la construction de l’édifice. Je ne crains pas
d’étre accusé de partialité non plus que de légèreté,
ou bien ce sera par des personnes qui, pour cacher
la leur, ne motiveront pas leur accusation et se
borneront maladroitement, ce me semble %■ à la
présenter en termes vagues et sans spécialités. J’ai
pu me tromper, cela même est inévitable ; mais je
ne crois pas qu’on puisse soupçonner ni ma bonne
foi, ni ma franchise, non plus que de n’avoir pas
apporté l’attention convenable dans les élémens
des jugemens que j’ai portés. J’ai cherché aussi
à rendre le chapitre consacré à la bibliographie
conchyliologique le plus complet que j’ai pu |
a v e r t is s em e n t . VII
surtout dans la partie des fossiles. Quant à la première
et à la dernière section de ce Manuel, elles
sont à peu près ce qu’elles étoient dans l’article
M o l lu sq u e s du Dictionnaire des Sciences naturelles,
publié au commencement d’octobre de
l’année dernière. J’y ai cependant encore fait
quelques additions et corrections importantes, et
entre autres l’article desbélemnites dont je viens de
donner une monographie tout récemment. Je joins
à mon ouvrage une collection de planches représentant
une espèce de chaque genre, et même de
chaque sous-genre. Un assez grand nombre de figures
de mollusques^sont tout-à-fait nouvelles, et
d’après les dessins de mèn portefeuille.
J’ai puisé beaucoup dans l’ouvrage de M. de La-
marck pour le nombre et la répartition des coquilles
vivantes , et dans celui que vient çle publier M. De-
france pour les coquilles fossiles. Je pense cependant
que les espèces ont été généralement beaucoup trop
multipliées; mais la direction de mes travaux et ma
position ne me portant pas |t ces détails, j’ai dû les
prendre dans les ouvrages qui en contiennent un plus
grand nombre et de mieux avérés .On pourra toutefois
tirer quelque utilité deces nombres, de ces rapproche -
mens d’espèces fossiles identiques, analogues, sub-
analogues, quoique, je le répète à dessein, on ne
doive pas y avoir une confiance illimitée. Dans
toutes les parties des sciences naturelles, ce que