§. 4» De la face interne des valves.
La surface intérieure dea valvçs d’une coquille bivalve
offre un moins grand nombre de caractères à la conchyliologie
que l’externe, à moins que l’on n’y comprenne * ce qui
se pourroit sans inconvénient, les moyens d’union des deux
valvesjentre elles, dont il va être parlé tout à l’heure.
On la subdivise , comme on le pense bien , en autant de
régions que l’externe, c’est-à-dire en V entre , Disque et en
L1MBE7 dont la définition vient d’être donnée plus haut.
Ordinairement lisse, sans traces-même des stries d’accroissement
, elle peut'offrir la contre-partie des côtes et des sillons
de l’externe, mais jamais celle^des stries ni des écailles.
Quand la cavité du ventre se prolongé dans l’intérieur du
sommet, etc., Linnæus dit qu’il est voûté, fornicatus.
On dit qu’elle est . *
Chambrée , concam e ra ta , quand elle offre un feuillet tes-
taeé, détaché du fond, comme dans l’arche et lâ cardite
chambrée.
Solidifiée, s o lid i f ic a ta , lorsqu’ elle est pourvue d’une hôte
assez élevée et saillante, qui s’étend obliquement de dessous
le sommet, presque jusqu’au bord inférieur de la coquille,
qu’elle semble solidifier ries anatines, le solen radié , etc.
A ffenbiculée , a p p e n d ic u la ta , lorsque au lieu d’une côte,
c’est une sorte d’apophyse recourbée en crochet., qui part
aussi de l’intérieur des sommets, comme dans les pholades
et les tarets.
Ce qu’il est plus important d’y observer, ce sofit des parties
de forme, d’étendue et de position un peu différentes, qui
sont presque-toujours plus planes et plus lisses que le reste,
et dans lesquelles on aperçoit des stries ordinairement concentriques
, extrêmement luisantes; c’est ce qu’on nomme
impressions musculaires et ligamenteuses, parce qu’en effet c’est
dans ces endroits que s’attachent les muscles ou les ligamens
adducteurs, qui, se portant d’uhe valve à l’autre, les rapprochent
l’une contre l’autre, et agissent comme antagonistes
du ligament «externe.
L’impression musculaire est
Nulle, nulla,lorsque les valves n?en offrent aucune trace-;
ce qui constitue les amyaires, s’il en existé.
Solitaire ou unique , unica, lorsqu’i l n’y en a qu’une qui
occupe ordinairement le centre de la cavité ;ee qui forme les
coquilles monomyaires de M. de Lamarcfc , comme l’huître. Les
moules sont -sulmonomyaires, en ee que| outre l’impression
subcentrale , il y en a une beaucoup plu« petite, placée antérieurement.
Double* duplex, lorsqu’elle est divisée en deux parties,
l’une en avant et l ’autre.en arrière, comme dans un grand
nombre de coquilles, et surtout dans les vénus r ce sont les
dimyaires de M. de Lamarck. -
triplex, quandelle est partagée en trois, comme on
le voit, dans les unios et les anodontes?< on peut les nommer
trimyaires.
Multiple , multiplex, lorsque ses divisions sont au-dessus de
trois, comme dans la lingule î ce sont lesp&lymyaites.
Une autre impression qu’on a négligé jusqu’ici de noter dans
l’intérieur des coquilles bivalves , mais à tort, paréejj qu’on
peut en tirer une bonne indication pour distinguer l ’extrémité
d*une coquille* est celle qui est laissée pat* l’application
constante du corps proprement dit de l’animal, et Surtout
de soii pied : elle est ordinairement un pftu moihs^-îisse que
le limbe externe, et que l’extrémité posterieurë, rendus tels par
les mouvemens de. rétraction et d’extension des tubes et des
bords du manteau de l’animal ; sa forme un peu variable est le
plus ordinairement comparable à une hache à cause de celle
du pied, de manière que la convexité est en avant* tet iapointe
libre ou la concavité en arrière. Je la nommerai IairRÉssi-ov
)