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ont le grave inconvénient d’appartenir à une autre partie des
sciences naturelles, et de donner aüx mêmes mots des acceptions
différentes y inconvénienlquiexiste aussi, quoiqu’à un degré irifé-^
rieur, dans le système de M. de-Bfôiuville lui-même. Aussi pense-'
t-il qu’il setoit préférable de remplacer les mots dioïques, mo-«
noïques et hermaphrodites par d’autres-qui signifieroient qûeidans
les premiers il y a des sexes séparés: sur des individus différens,
que dans festseçonds lés sexes sont distincts y quoique:portés sur
le même individu ; et enfin que dans les troisièmes, il, n’y a plus
que fesexe femelle.
Les noms des ptérygiens et d’aptérygiens ne sont pas plus véritables.
En effet y il n’y a certainement, aucune trace d’ailes dans
les pouJpes ransés dans la première-section, et au contraire il y
a un assez grand nombre d’espèces« d’aplysies, et-surtoutde
bulles et de huilées qui en ont <Eaussi> grandes, que beaucoup de
ptéropodes, quoiqu’elles soient dansda division des-aptérygiens y
comme de prouve au reste M. Latreille lui-même en plaçant, le
gasléroptère dans les ptéropodes. ;
Les dénominations de mégaptérygiens et de microptérygiens,
sous lesquelles sont désignés les deux ordres de’ ptéropodes, ne
sont guère plus rigoureuses. En effet les àiles^ du gastéroptère, ‘
quoique placé ;dans les microptères, sont certainement bien
plus grandes quwBans aucun-dés genres- des nrnproptèYes. ’
Nous pouvions étendre beaucoup plus cet*analyse critique
du système malacologique de M. Latreille-, ou bien n’en 'pas
parler du tout, comme n’étant qu’une combinaisorifde l’esprit,
avec des matériaux préparés par d’autres; ■ mais la juste réputation
de son auteur dans la connoissance des insectes'ne permet-
toit pas de le passer sous silence, quoiqu’il paroisse n’y attacher
dautre importance que dé faire voir comment il comprend
la distribution méthodique des parties de la ,série animale dont il
n’a pas fait spécialement le sujet dè ses éludes. Nous ne pouvions
d’ailleurs guère faire autrement que de relever le singulier anachronisme
que M. Latreillô fait sur notfe compte, en parlanit
avec une faveur dont nous sentons tout le prix, de nos travaux
en malacologie. Nous nous bornerons cependant à remarquer
qu’il a réellement donné l’exemple d’un véritable futur~passé, en
disant au plus tôt, à la fin du mois de novembre i82|^que notre
article éur les mollusques, dans le Dictionnaire des'Sciences na~
turelles, sera un des plus riches en observations,’ et une* mine
féconde pour le conchÿliofogiste, puisqu’il avoit paru près dé
deux mois avant la lecture'dè>où Mémoire, plué de trois avant
sa publication dans les Annales dès Schmces. naturelles, et plus
de six avant la publication définitive dans l’ouvrage dont il devoit
faire partie.
De la génération. Chaf».; VI et VII , ,pag. i 3y et 160,
ajoutez : •Malgr^i'--ropinifli»^é^.^&alètotent teçüé de l’hèr-
ittàphrodisme suffisant des acéphalophbrës, opinion que M. Tre-
viranus vient encore de confirmer dans plusïèürs 3“ës animaux de
celffe classe, tout dernièrement M. Prévost ae Genève a annoncé
avoir observé dans des individus de la moufette dès peintres,
des animalcules spermatiques qu’il n’a pu voir dans les
individus quf conlenoient. des oeufs, Ce qui lui fait admettre des
sexes séparés dans ses mollusques. f‘
Puisque nous sommes revenus sur celte parti» dé ^organisation
des malacozoaires, nous donnerons de nouveaux détails,
craignant de n’avoir pas été assez clairs y surtout à cause de
quelques erreurs typographiques. En effet, page 137, ligues 16,
aü. lieu de p a ra cép h a ie s , lisez acéphalés, dont il est'question dans
cet alinéa; et ajoutez que, depuis la connoissance que nous
avons eue de l’observation dé M.
un assez grand nombre d’individus, environ quarante, de la mou-
lette des peintres, dé la moufette batave j et de l’anodonte des
canards, sans trouver la moindre diff&ericè qur p&tnoiïs fèiré
soupçonner l’existence du sexe mâle : tous nous oAt offert un
ovaire plus ou moins volumineü*’rempüssâât !és‘Jtoteiêsffç^é-':i®Ea
muscles de là base de la masse abdominale et des lobes du foie qui
y sottï contenus. Les deux parties droite et gauche communiquant
entr’elles par des espèces d’anastomoses transverses se térmihent
chacune par un oviducte très-court, sfouvrant à la racine, ante-'
riéure de la paire de branchies interne, un peu au-dessous,de
l’orifice de l’organe brun ou du poumon de M. Bojanus. Quelquefois
même ces deux orifices, semblent être percés-’ dans un«