frent le moule de l'intérieur des sommeil en-forme de cornes
plus ou moins distantes, ainsi que l’empreinte des impressions
musculaires et marginales, mais sans' indice d© charnière,
La dicérate est dans ce cas, ainsi que la birostrite ou jodamie,
que l’on a reconnu© pour n’être qu’un moule de sphérulite.
Externes, externes, lorsqu’elles représentent la face externe
d’une coquille, ce qui peut être arrivé de deux manières, ou
parce qu’elles se sont formées dans un moule produit par une coquille
qui aura disparu dans une masse minérale, ou peut-être
par l’annihilation successive des parois même de la coquille,
et alors la masse conchyliomorphite offre à sa surface dessillons
extérieurs, sans que cependant il y ait réellement des
restés delà coquille. On en trouve beaucoup de çette sorte
dans les terrains avant et depuis la craie ; il en est même
quelques unes dont on a er-u devoir faire dès genres uni-
valves et bivalves distincts; la pholadomye de Sowerby me
paroît être danse© cas.
La comparaison que l’on fait entre les coquilles fossiles et
celles q u e nous savons d’une manière indubitable être actuellement
vivantes, ou provenues d’e§pèeea d’animaux mollusques
actuellement vivons, a déterminé remploi des dénominations
suivantes; ©lies n’ont pu cependant encore être
rigoureusement définies, parce que l’étude de. la malacologie
est encore trop peu-avancée , pour que l’on çonaqissc les limites
des variations dont sont susceptibles les coquilles dfs
mollusques dans la même loeafité, et à plus forte raison, dans
des localités un peu différentes. OU dit une coquille fossile
jÇDEimQufc , identica, lorsqu’elle est parfaitement semblable
à une coquille certainement vivante. M.Defrance admet qu’il
en existe un plus grand nombre de cette espèce parmi les
coquilles fossiles des colline» subapennines, que dans toute
autre localité.
Analogue, analoga, lorsqu© cette ressemblance est moins
• grande ; mais en quoi consiste cette diminution de ressçmblance
P Probablement dans la grosseur de la,coquille, le dér
veloppement de la spire et des tubercules dont elle peut
être hérissée.
SuBANA.LOG.cn*sakanaloga, quand les différences deviennent
moins sensibles, et portent sans doute sur des parties moins
fixes de la coquille; mais quelles sont-elles? C’est qe que je
ne trouve pas dans les auteurs qui ont imaginé et employé
qes dénominations.
' P e r d u e , deperdita, lorsque la coquille ou la c^çfiyljQmor-
phite présente des caractères qui noq seulement la évidemment
.différer des espèces d’un genre, connu, mais même
suffisent pour en caractériser un nouveau* En employantçette
dénominatioxi, il faut cependant toujours sous-entendre,que
c’est dans l ’état actuel de la malacologie ; car il çe peut que, le
lendemain de rétablissement d’une espèce perdue, la découverte
de quelque coquille viyant© place ce|le-lq au:Wng
fies identiques ou des analogues.
Art. x * des co q u ille s u n i v a l v e s
Nous avons dit plus haut ee qu’on doit entendre par là ;
plusieurs auteurs les désignent sous le nom de monotomes »
monotomee, et plus souvent encore sous celui de çoçhleas ,
gqehlidas, limaçons en françois, s^ail en anglffis, schoeçfceu
en allemand, chiocciole en italien.
§. ier. De leur forme générale.
i,° En considérant la forme générale des coquilles uniyal-
ves sans faire attention à la distinction de leurs parties , on
emploie des dénominations qui, quoique assez vagues, $qnt
cependant nécessaires à connoitre.
La première distinction est celle qui porte sur l’égalité ou
Pinégalité des deux côtés d’une coquille de forme quelconque,