nation nouvelle, pour Fordre que nous avons nommé cyclo-
branches.
Dans le Second , qui correspond | coname il a été dit plu»
haut, aux acéphales conchifères, et immédiatement après
l’ordre qui contient les oscabrions, on trouve d’abord les car-
diacées dont les genres sont comme dans le-systèmede M. Çu^
vier ; les myacées qui correspondent aux enfermés de ce
dernier; les inytilacées , également commedans le règne animal
; les areacées comprenant les trigonies; les #vieilles , nouvelle
famille pour les trois genres Avicule r Rinne et Créna-
tule ; les tridacnes; les byssifères ne contenant que les genre»
Vulselle , Pinne et Crénâtulè ; et enfin les. ostracées qui terminent
l’ordre, après lequel vient eeldi des'cirrhipodes; et
enfin le dernier ÿ ou les apodes, qui ne contient rien de
nouveau.
Parmi les travaux de malacologie publiés en Italie dans ces
derniers .temps et qni sont venus à notre cûnnoissance, nous
citerons un Mémoire approfondi de M. le professeur Ranzani
à Bologne, sur les espèces du genre Balanus de Linnæus, dans
lequel, sans considérer en aucune manière l’animal, il a établi
un assez grand nombre de genres sur la structuré de la coquille
et de son opercule. On les trouvera analysés dans notreOeraera.
Nous ajouterons que dans les généralités dé son Mémoire ; le
zoologiste italifen propose de nouvelles dénominations pour le»
quatre sections qui sont généralement établies dans la classe
des acéphales, et qn’if considère comme des Ordres. Lesdeaix
premiers, qui ont dès bras, sont réunis sôus la dénomination
commune â'olenia. Si èès bras sont cornés,ce sont les'eeratoiena
(nématopodes) ; s’ils sont charnus, ce sont le&sflrcolena (bra-
chiopôdës). Les deux derniers, n’ayant pas de bras, sont les
an&lena, qui se divisent également en deux ordres, suivant
qu’ils sont revêtus d’une coquiliè, calyptranolena (lescônques,
Lamck.), ou qu’ils sont nus, les gymnanolèna -(tuniciers ,
Lamçk.). Cette division, imitée évidemment du système de.
M. Cuvier, induiroit en erreur, si l’on croyoit que les organes
qui servent à la dénomination «dès deux premiers ordres , sont
du même genre, 1rs uns étant analogues des appendices locomoteurs
qui accompagnent l’abdomen caudiforme «des anL
maux articulés » èt les autresdes appendices tentaculaires qui
accompagnent la bouche des lamellibranches.
Les naturalistes des Etats-Unis d’Amérique ont aussi commencé
depuis cinq ou six a© s à recueillir des matériaux fort
iatéressans pour la malacologie; -mais ils n’ont pa§ encore, que
nous sachions du moins, publié d’ensemble sur cette science •
ainsi M. Say, par «exemple , nods a faiLeonnoltj^e tes animaux
de plusieurs genres de coquilles dont nous ©’avions aucune
idée ; tel est celui de l’hélieine, .du bulime gland , etc.
■ Nous devons aussi à M. Rafinesque la proposition d’un grand
nombre dje genres nouveaux établis quelquefois sur lès animaux
, et le plus souvent sur la coquille ; mais , quoiqu’il y eu
ait peut-être de bons, ils sont trop peu arrêtés pour qu’on
puisse bien comprcndreleurscaractères. Il semble cependant
qu’il a poussé lè principe établi par Denys de Montfort cn-
core plus loin que lui : en effet, pour en donner un exemple,
parmi lesunios des conchylioJogistes les plus récens , il trouve
à former huit genres, en prenant pour caractère essentiel la
forme de la charnière qui dans ce groupe varie pour chaque
véritable espèce. On remarque cependant dans le tome V
des Annales de Bruxelles un nouveau travail dans lequel il
envisage les coquilles et l’animal il contient lès genres Unie,
avec les sous-genres Elliptio, Leptodea -, Euryna ; LampsiUs ,
Metaptera ,>Truncilla, OUiquaria, avec lessous-genres Plagiola >
Ellipsaria , Quadrula, Rotundaria, Scatenaria, Sintoxia ; Obo-
voria, Pleurobetna, Amblema, Anodonta, Alasmidonta, Cyclas ,
en tout, soixante-douze espèces et douze genres.
M. Lesueur, depuis son séjour aux Etats-Unis , a aussi publié
dans ce pays plusieurs Mémoires de malacologie, dans lesquels
il a fait connoitre plusieurs genres tout-à-fait nouveaux,