363 CEELULA.CES.
Observ. Depuis le mémoire de M. L.esueur et le mien, sur les
espèces *de- ce genre, le nombre de celles qui "sont connues aujourd’hui
se monte à près de trentp. 11 s’en trouve dans toutes le«
mers , mais surtout dans celles dès pays chairs.
SÈCHESepia.
Corps ovale, déprimé, bordé de chaque côté, dans toute sa
longueur, par une nageoire, étroite , tout-a-fait latérale , et* soûte-
nue-dans le dos par une pièce' calcaire'/ Uvàïej ëjaàisSe, lamètléusé,
bombée dans lesdeux sens, et terminée postérieurement par une
portion un peu excavée avec.une pointe ou commet médian }?les
appendices comme dans le genre précédent, mais plus épais ; les
venteuses à bords cornés non dentés.,
Ex. La Sèche officinale. Sepia officinaUs\ E. m., pi. y6},;f.’5 ,
6 , y ; et la S- tuberculeuse. S. tuberçulatai Pb J , f. a..
Observ. Les espèces l e ce geï|rùjûnt été assez incomplètement
étudiées jüsqü’îci j,aJussinen trouve-t-On de caractérisées d&nisTes
auteurs qu’un très-petit nombre. Il paroît cependant quufiaen'
existe dans toutes les mers. 1
On trouve« l’état fossile l’extrémité postérieure d’un os de sèçjie
qui devoit être d’une très-grande taille»
ORDRE SECOND. CELLULAGÉS. ■
Cellülacea.
Corps inconnu, contenant complètement cachéjjans son intérieur
un têt de foi’me très-variable , composé' d’un très-grand
nombre de cellules , quelquefois Ouvertes sur le bord d’accroissement.
Observ. Comme il m’a toujours semblé que e’etoit par une analogie
trop forcée que l’on plaéèit les^corps organisés qui constituent
.cet ordre parmi les polythalames yérit^bléSii je, me-, Suis
décidé à les en séparer': en effet il est fort probable qué les.aniet
l’autre par M. Lesueur., pour des espèces de.cçtte famille, qui, avec
quatre paires seulement d’appendices tentaculaires, auroient des nageoires
à leur sac comme les calmars, parce que cette combinaison nous
paroît douteuse, et surtout parce que ces espèces ne sont connues que
sur des figures et des observations incomplètes.
sphérulacés. 36g
maux qui les forment sont tout différens de celui des spirales et
des argonautes,
- Fàm. \.%Î&PRÊRVLtACÈS. ^HEKüïÀcks!1:' ' 1
v Animal entièrement inconnu, contenant, probablement dans sa
partie dorsale, un corps calcaire plus ou moins sphéroïdal.
Miliole. Miliojla.
Coquille ovale globuleuse, ou même quelquefois assez alongée,
a loges transversales , entourant l’axe et se recouvrant alternativement
les unes les autres. Ouverture très-petite, orbiculaire,
à l’extrémité du dernier tour.
A. Espèces subgiebuleuses.
Ex. La Miliole trigonule. Miliola trigonula. PI. IV, fig. 3 ,
sous le nom de M. Coeur-de-Serpent ; et Enc. m., pL 439 » f- 2,
a b || .v1
B. Espèces déprimées et transverses. . . (G. Pollontes. D. M.)
Ex. La M. deS pierres. M. saxorum. PI. Y 1I , fig. x ' ét Ënc.
m., pl. 466 , fig. 3 , a b c.
Observ. On ne connoît dans ce genre que deux espèces, et toutes
deux à l’état fossile.
MÉLONIE. Melonia.
Coquille presque microscopique, subglobuleuse j cellulée, à
spire centrale , et a tours de spire très-serrés , s’enveloppant de
manière qu’il n’y a pour ouverture qu’une série transverse de pores
j les cloisons nombreuses non perforées.
A. Espèces dont les pores des cellules terminales sont visibles.
Ex. La Mélonie sphérique, Melonia sphtrica. Pl. Y Ï I , fig. 2 ; •
et Enc. m. , pl. 4^9, f.abc de f (i).
(i) M. de Lamarck. place encore dans cette famille le genre des Gyro-
nites ; mais il est généralement admis aujourd’hui, d’après la remarque
de M. Léman, que ces petits globules qu’on trouve dans les terrains
d’eau douce né sont que des moules de graines de Chara.
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