simples avec les ascidies égalemen t simples. Du res te il-admet
la plus grande partie des genres que M. Savigny avoit cru devoir
établir parmi les ascidies aggrégées, et qiiine sont que
des divisions des di&tomesret des botrylles de Gsertner et de Pal-
las. Le genre Mammaire suit toujours les ascidies , quoiqu’im-
parfaitement connu, et on trouve en outre un nouveau génre
sous la dénomination de Bipapillaire, qui ne l’est pas beaucoup
mieux.
Dans le nouveau système de zoologie de M. de Lamarck,
les autres animaux que nous comprenons dans le type des ma-
lacozoaires et dans le sous-type des malentozoaires ou mollusques
articulés, sont répartis en trois divisions de même valeur
ou classes, dont la première,, celle des cirrbipèdes, est absolument
comme dans le prodrome du Cours de* 1812 , avec
cette différence que les genres primitifs Balane etAnatife de
Bruguière, devenus des ordres, sont subdivisés en un plus
grand nombre de genres nouveaux, d’après les travaux que
M. Olfers, et surtout M. le D.r Leach, yenoient de publier
à ce sujet.
La seconde classe est nouvelle, e’est-à-diré que celle des
mollusques du prodrome est divisée en deux : l’une pour les
mollusques bivalves ou acéphales, sous, le nom de aonchifères ■
et l’autre qui conserve seule la dénomination de mollusques ,
pour ses anciens mollusques céphalés , qui ainsi constituent
la troisième classe que M. de Lamarck forme avec tous les
animaux dont nous parlons ici,
La principale Subdivision de la classe des conehifèrea en
deux ordres porte encore sur le nombre des muscles d’attache
et sur leurs impressions, considération que nous, venons
de voir abandonnée par M. Cuvier 5 le* autres sections
sont établies sur celle de la régularité ou l’irrégularité de la
coquille, sur sa clôture complète ou incomplète , sur la situation
du ligament et sur la forme du pied de l’animal, qui est
si variable. Il en résulte cependant une disposition des- familles
qui est assez naturelle , depuis les brachiopodes qui
commencent avec raison la : série , jusqu’aux tarets qui, la
finissent. On fera cependant sans doute l’observation que toutes
les familles ne sont pas distinguées par des caractères de même
valeuri Ainsi, entre les piectinides et les o&'tracées j. Ia différence
est si peu considérable qu’on pourroit très-bien les réunir
en une seule famille, tandis que, entre lès brachiopodes
et les ostracées, elle est si grandie, que M.. Cuvier a cru
devoir faire une classe des premiers. Au reste, analysons
les principales divisions des eonehiféres de M. de Lamarck,
en faisant l ’observation que dans les caractères l’animal est
toujours considéré comme la coquille dans la position artificielle
imaginée par Linnæus.
Dans l’ordre des monomyaires, la famille des brachioppdes
n’offre pàs de différences avec ce qu’elle étoit dans l’extrait du
Cours.
Celle des rudistes. est nouvelle; mais elle ne contient ee^
pendant presque que des genres anciens, et qui, étant poux la
plupart fossiles, sont fort incomplètement connus; tels sont
les genresSphérulite, Radiolite,, Calcéole çt Birostrïte qui est
nouveau. Le genre Discine, également nouyeau, appartient
peut-être aux brachiopodes, et n’est en effet qu’une espèce
d’orbicule, comme M. J. Sowerby l’a prouvé dans un mémoire
récemment publié.
La famille des ostracées est considérablement réduite par
la formation de celle des peetinides, qui comprend les genres
anciens1 Houlette, Peigne , Lime , Plicatule, Spondyle^ et
les genres nouveaux Plagiostome et Podopside, tous deux établis
sur des eoquilles fossiles s l’un par M. Sowerby, et l’antre
par M. de Lamarck.
Les malléaeées forment aussi une nouvelle famille démembrée
deç byssifères , et qui renferme les genres Crénatule ,
Perne, Marteau, et Avicule, divisé en avicule proprement
dite, et en Pintadine, nouvelle dénomination imposée au