La seconde section ne renferme que la famille des limacinés
comme dans l’extrait.
L’ordre des trachélipodes est un peu autrement divisé que
dans l’extrait du Cours. Les deux divisions principales portent
le nom de phytophages et de zoophages, d’après leur nourriture
habituelle présumée.
Dans la première sont les familles suivantes :
Les, colimacés, divisés en deux sections comme dans l’extrait,
d’après le nombre des tentacules. La première offre
cependant deux genres nouveaux, Caroaolle et Anostome, démembrés
des hélices véritables * comme l’avoit faitDenys de
Montfort, et le genre Hélicine, dont l’animal qui n’a que deux
tentaeules est operculé, et n’appartient pas à cette famille.
La seconde section renferme toujours un ’genre operculé ét
un qui ne l’est pas.
. La famille des limnéens est devenue naturelle , parce que
le genre Conovule en a été retranché.
Celles des mélaniens, des péristomiens, des nérijpcées et
des janthines sont comme dans- l’extrait.
U en est de même des macrostomes, si ce n’est que les
haliotides y ont été placées avec les sigarets, des plicaeés e t
des scalariens.
La famille des turbinacées contient deux genres nouveaux ,
Roulette, démembrement détf toupies, et Planaxeséparé des
buccins.
Dans la seconde division des trachélipodes, on remarque
encore moins de changemens que dan% la première ; les genres
de la famille des canalifères sont cependant partagés en deux
sections, d’après la présence ou l’absence d’un bourrelet au
bord droit; et, dans la seconde , est une division générique
nouvelle parmi les murex, sous le nom de Trito.i»j les purpu-
rifères sont aussi divisées en deux sections, d’après l’existence
d’un petit canal ascendant, ou d’une simple échancrure à
l’ouverture de la coquiilè, et contiennent le nouveau genre
licorne, adopté de Denys.de Montfort,, et legenre Cancellaire,
passé dé la famille des eolumellaires.
L’ordre des céphalopodes est absolument comme dén»iJex-
trait dréCoUrs, si ce n’est qu’il'y. îa$ deux genres nouvellement
établis, savoir1-- €6nMte parmi les orthocères,;èt Ro^stomelle
pârmh les nautiiacêes, établis, le premier sur' un ,cdrp& fost
silé no P vëau , et le second sur des coquilles microscopiques,
décrites et figurées par VonMçIl et Von Bishtélv; et dont De»
nys de Montfort a voit fait plusieurs genres.
Enfin le dernier ordre, ou- celui des hélé pop odes*, n’à pas
éprouvé de ehangeprens;
Ainsi, dans1 son nouvel'ouvrage , résultat des* travaux
-successifs et continuels de sa vie entière, et dfe> ceux dre se«
contemporains, M. de Lamarck n’a peut-être pas apportélde
considérations bien nouvelles dans la malacologie, et même
semble pl'ufôty avoir introduit quelques vues evvomées déduites
àpriovi, plus que de la rigoureuse observation des fiiits ; maJisïl
»’es a pas moins rendu un très-grand service àlascrenee* 5 en
décrivant, euau moiasen caractérisant les espèces noftibretises
de coquilles de son magnifique cabinet, service immense ,
surtout pour la conchyliologie qu’il est àr regretter qu’il
n’àit pas rendu encore plus utile en travaillant à la -Ms'sur
la collection du cabinet public, comme sur la sienne, ce que
son malheureux état de cécité l’a sans dou te empêché de faire.
Depuis l’époque où l’ouvrage; defd. deLamarek a^été ter-
minê ,' et même pendant qu’il ser terminait, îé£ travaux de
malacologie proprement dite, et-sùrtOut éeüx decoHChÿMôi.
logie, ont continué non seulement en Frùeéê , mïds ‘ëhcorë
en Angleterre, eh Allemagne, en Italie, et même dans l&s
Etats-Uiiis d’Amérique; .
- Dans le cdurs de l’année $fjM£, i*Allêtiiagnë ù vu parôître
deux traités généraux sur* les animaux mollusques , mais qui
n’ont réeïlement pas avancé beaucoup la sCièrièè^1"
Le premier est dû à l’excellent et infortuné SChAveigèr, as