ligne dorsale. Ce réservoir reçoit pardon extrémité postérieure
deux autïes veines assez*grosses, qui ont ramassé le sang des
parties postérieures du corps, et même des bords du manteau.
Ce.srnus médian,.qui est entouré* d’un organe brun dofit
nous parlerons plus loin à l’article de la dépuration urinaire,
paroît aussi en Recevoir un assez grand nombre' de vaisseaux,
ou bien ées vaisseaux naissent et vont se distribuer à cet organe,
tandis" qu’un bien plus grand nombre va se réunir dans les
artères branchiales ; celles-ci sont au nombre de deux, une
de chaque côté; elles sont considérables et placées longitudinalement
le long du bord supérieur des lames branchiales ;
plus grosses au milieu, elles diminuent de diamètre et finissent
en pointe à l’extrémité à mesure quelles ont fourni -des artères
aux branchies; elles y forment deux plans, l’un pour
la face interne du feuillet externe j ét l’autre pour la face externe
de l’interne des branchies, descendent verticalement
en diminuant jusqu’au bord du feuillet, et fournissent des
branches longitudinales anastomostiques nombreuses, en
sorte qu’il en résulte un réseau a mailles carrées. De ce même
réseau naissent, par une disposition contraire, les veinés
branchiales, dont le réseau occupe sur chaque feuillet la
face opposée aü réseau artériel, et elles Se réunissent dans autant
de grosses veines longitudinales qu’il y a déclamés branchiales,
du moins en avant , où elles sont parfaitement séparées
au bord Supérieur; car en arriéré il n’y en a que trois,
la médiane étant commune aux deux lames internes ; qui
sont réunies; la veine branchiale externe se change en une
espèce de sinus ou de longue oreillette avec laquelle la veine
externe communique par plusieurs pédicules veineux; et
cette oreillette, après s’être rétrécie, s’ouvre elle-même dans
le ventricule.
Les palliobranches paroissent avoir les oreillettes encore
plus distinctes que les acéphalés ordinaires, et c est probablement
ce qui a fait admettre qu’ils avoient deux coeurs*
des o a,g an es P la mtrURATIOS URINAIRE. - W
Les huitres ont aussi le coeur placé différemment et n’occupant
pas*le dos de l ’animal, mais la partie antérieure du
muscle central.
Dans les acéphalés nus«il occupe à peu près la même plâeç
que dans les conchifères, mais il est peut-être moins symétrique
(1 ). •
- 'I l l’est bien complètement dans-les nématopodes, et surtout
dans les polyplaxiphores dont le ventricule occupe la partie
postérieure du dos avec une grande oreillette bien symétrique
de chaque côté.
Le produit'de l’appareil de la nutrition ne consiste qu’en
une seule substance , le sang:, car il h’y a jamais de véritable
graisse dans pucun mollusque, ce qu’on regarde comme telle
dans les huîtres, n’étant qu’un état particulieF de l’ovaire.
Le sang est toujours une sorte de sanie ou de flujde légèrement
visqueux, de couleur blanche ou plus ou moins bleuâtre,
dans laquelle nagent des globules ovulaires.
Art. 5. de l’ a p p a r e il , de DAçQ^PQ.srri0^*
■Êjfc
Comme dans les animaux des types supérieurs , cet appareil
se forme de deux appareils secondaires, celui de la dépuration
Urinaire et celui de la génération.
§. i.*r Déf organes dè ictaépÛfatiori'ùrïnaïreJ '
Cet appareil, en général fort simple, paroît exister dans
tous les malacozoaires qui ont été suffisamment examinés ; il
accompagne toujours la terminaison du eanal intestinal : dans
les céphalés on le trouve quelquefois décrit sous les noms
( 1 ) Nous .ne comprenons réellement pas trop ceque MM-Van HaSselt et
Kuhl disent de l’appareil circulatoire des biph ores, dans lesquels ils admettent
qu’îl n’y a qu’un seul système de Vaisseaux, le vaisseau Artériel
n’elant pas séparé du système veineux, quoiqu’il y ait un coeur bien évident'