* Observ. Dcs'sept espaces vivantes que caractérise M. de La-
marck, une seule est de nos mers, où elle est fort commune. Il en
définit cinq fossiles, et M. Defrance è'n annonce douze ? dont une
analogue dans le Plaisantin, d’après Broccbi.
"Vermet. Vermetus.
Animal vermiforme, conique , suè>spiral ; le manteau bordé par
un-bourrelet circulaire à l’endroit où ^ort la partie postérieure du
corps | pied cylindrique avec deux longs filets tentaculaires h. 'sa
racine antérieure, et \|n opercule rond, cortaé k son extrémité ;
tète peu distincte; deux.petits tentacules triangulaires, aplatis,
portant les yeux au côté externe de leur base ; une petite tçompe
exsertile et garnieà son extrémité de plusieùs rangs de crochçts ;
orifice de l’organe respiratoire' éü forme dè trou /percé au côté
droit du bourrelet du manteau, d’après Adanson.
Coquille conique , mince, enroulée en spirale d’une manière
pins ou moins serrée, à tours presque complètement désunis*
libre ou adhérente par entrelacement; ouverture droite, circulaire,
a peristome complet • et tranchant ; quelques cloisons non
perforées vers le sommet.
Opercule corné et complet.
Ex. Le Yermet lombricâL Vermetus lambricalis. PI. XXXlV,
f. 1, et Adans., Sénég., 1 .11, f. 1, pour la, coquille et l’animal.
Observ. Adanson décrit encore des esjpèeès qui ap]partièhnènt
évidemment à ce genre; quant h celles d<ÿat parle additionnelle-
ment Daudin, ce sont, sans doute, des tubes de nématopodes,
puisqu'ils sont fixés k plat,, et qu ils sont ’’ ouverts au sommet',
comme le sont constamment les tubes de cè groupe d’animaux.
M. Defrance en admet deux espèces fossiles; l’une douteuse,
dans un terrain postérieur a la craie, et l’autre dans un antérieur.
Siliquaire. Siliqùaria.
Animal complètement inconnu.
Coquille fort mineé, conique, k coupe complètement circulaire,
enroulée en spirale lâche et irrégulière, si ce n’est au sommet,
souvent assez régulièrement spiré et cloisonné j ouverture
rç>nde,„circulaire, à-bords,-, tranchansinterrompus dans la ligné
médiane par une., éofiapcrure prolongée en/' fissure* daïis presque
tOUté la Coquille, et aiTêté{ brusquement, à " quelqueIdistaüèé du
..Ipmmet.''<
i~ Opercule?-.
Ex. La Siliquaire anguine. S. anguina de Lamarck. PL dè
caraot. Corichyl. A.', fîgï *%•
Observ. La grande ressemblance qui ^iste^ntip^cette coquille
tubuleuse et celle tchx vei’melr, et par contre sa différence avec tous
les tubes de véritables chétopodgs que je connais, sa minceur,
Sûn mode d’ènroulemènt , 'sa non-adhérence sa terminaison com4
plètement close, et soilvent par des#;lcpsons imperfûrjées, m’ont déterminé
à placer ce genre parmi les malacbzoaires 3 contre l’opinion
des autres zoologistes'. La position médiane de la fissure pôtproit
même foire soupçonner dans l’animal quelque 'ohèéq*cPanalogu,é à
•ce qui se voit dâns les' fissur elles.
M. de Lamarck car'àctérisé ' sept^e^ldes' dé siliqùaires dont
quatre vivantes, toutes de l’Inde, et troisN foSsuesV M'; Defrance
porte lenombredeceîles-eià sept, dont une analogue/érn Italie,
d’après Broccbi.
MaGILE. MngihlS.
Animal complètement inconnu.
Coquille d’abord fort mince, puis plus ou moins'épaisse, aGoupe
circulaire subcarénée, enroulée partiellement ; la spire courte,
serrée", héliciforme et 'prolongée dans le reste de son! éténdUè-nn
ligue droite, ou à peine flexueuse $ ouverture entière ,'otràle/avec
une sorte de sinus ou de-goùttière dans la ligné médiane /produisant
la carène de la coquille.
Ex. Le Magile antique. M. antiquus. D. de.Monf. Campulote.
Guettard,.Mém. , t. III., pl. 71 ,,fig. 6.
Observ. Ce genredont Gueltard avoit fort bien senti les rapports
avec le vermet, puisqu’il? y plaçoit celui-ci , doit suiyre/la sjli-
quaire ; car il n’en diffère que parce que la fissure de cçlle-çi.n’est
qu’une carène dans le magile. Cette coquille n’est^ pas plu;,^adhérente
que la siliquaire ét le vermet ; elle est seulement saisie par
f accroissement du madrépore dans l’anfractuosité duquel elle