* Un opercule.
Strombe. Strômbus.
Animal spiral. Le pied assez large pn avant, Comprimé en arriéré;
le marfteau mince, formant un pli prolongé en avant,
d’où résulté une sorte de canal tête'bîein distincte; bouche en
fente verticale à l’extrémité d’une trompe, pourvue dans la ligne
médiane inférieure d’un ruban lingual garni.d’aiguillons recourbés
en arrière, uh peu comme dans les buccins ; les appendices tentaculaires
} cylindriques, gros .et longs, portant k leur extrémité
épaissie les yeux, et en dedans les véritables tentacules cylindriques,
obtus, et plus petits que les pédoncules oculaires.
Anus et ovfducte se terminant fort en arrière.
Coquille épaisse, subinvolvée, dieoi||que ou renflée au milieu,
et’terminée en cône en avant comme an arrière ; J ouverture fort
longue, étroite, terminée en avant par un canal plus ou moins
alongé, recourbé; les bords parallèles; l’externe se^dilatant
avec l’âge, offrant en arrière une gouttière au poim de Son
attache a la spire-, et en avant Un sinus plus postérieur que le
canal, par où passe la tête de'l’animal.
Opercule corné, long et étroit, à élémens comme imbriqués ; le
sommet terminal.
^. Espèces dont le bord externe se dilate beaucoup ayecl’âge, et offre
des digitations en nombre variable. (G. P t é r o c è r e . Lamck. )
Ex. Le Strombe Scorpion. Strômbus Scorpio. PL XXV, f.2.,
pour la coquille; et Quoy et Gaimard* pour l’animal. Atlas du
Yoy. de l’Uranie.
£. Espèces dont le bord droit se dilaté beaucoup sans se digiter.
Ex. La S. aile-cornue. S. tricornis. PL XXV, f. i .
C. Espèces dont le bord externe est épais et peu ou point dilaté.
Ex. Le S. Oreille-de-Diane. S. Auris Diance. E. m», pL 409
fîg. 5 , a b.
D. Espèces dont le bord droif n’est pas dilaté et est fort mince, ce
qui les fait beaucoup ressembler aux cônes.
(Les Strombe« bon a d u l t e s .)
$/g 1i.-3r,
Obsero, Toutes les espèces de la première section, au nombre
de sept, suivant Id. de Làmarck,*yiennmt>ie l’océan indien. On
n’en connoîl pakdè fossiles. u>iê
Celles,dqla seçonde {^^çnnent aussi g pour ,1a plupart , dé la
îiner des ïnd^. Quelques unes, .sont des mers équatoriales, ƒ
On n’a flcore découvert que cinq‘espècés fossile#de véritables
str-ombes, dont un.e ’analogue du Plaisantin, d’après
Brocchj.
Cône. Conus.
Animal alongé, fort comprimé » Je m a ù | j | a u n e
débordant pas le pied assez petit , oiale, alongé, plus large en
avant, où il est bordé par un sillon transverse; tête distincte;
tentacules cylindriques» perlant les ypüx pr^. de leur
sommet qui est sétgcé; la bouche au fond d’une assé^, langue
trompe labiale, faisant l’officp de ventouse; une langue assez
courte, quoique, saillante dans la cavité viscérale, et hérissée de
longs crochets styliformes sur deux rangs. ,,
Coquille couvre d?un périoste ^membraneux, épaisse, solide,
invo|N#e>de form^conique; .le¥|ômme^du cône en avant, la spire
peu ou point saillante;'ouverture longitudinale fort étro|^e^ver-
sante à son extrémité antérieure; le bord,externe droit, tranchant ;
l’interne également droit, avec des pbs obliques k sa partie antérieure.
Opercule très-petit et corné), subspiré * a sommet germinal.
A. Espèces coniques, à spire saillante, non couronnée de tubercules.
Ex. Le Cône flamboyant. Conus generatis. ï*l. XXVI, f. i.
B. Espèces coniques, a spire couronnée, saillante on aplatie.,
(G. Rhombe. D. M. )
Ex. Le C. impérial. C. imperialis. PL XXVI, f. 5.
C. Espèces u n peu alongées , ovalaires ; là spire assez saillante, pointue,
non couronnée. -, -{-G. C.*ï.us»Re. D. M.)
Ex. Le G. Drap d’or. C. textile. Pl. XXVI, f. 4-
D. Espèces subcylindriques , la spire apparente et ppuronnée.
(G. Rouleau. D. M. )
Ex. Le C. Brocard. Ç. Geographus. E . m., pl. 325 , fig. rSS