de ptërotiiachéens, en'y mettant le phyllirhoé, et enfin, ce
qui est plus singulier, la cymbulie, et le clio boréal sont
avec les argonautes et les sèches, dans la première famille,
eelle des sépîacëes. Les autres faittilles sont en général plus
naturelles, c’est-à-dire que les quatre genres qui composent
chacune d’elles sont mieux rapprochés; il en est cependant
encore plusieurs dans lesquelles les affinités ont été assez peu
suivies ; ainsi on trouve le genre Scalaire operculé aquatique
marin, avec le genre Maillot in operculé terrestre , le gênre
Valvée avee les natices, le genre jfanthine avec la gondole
séparé des volutes, les nasses et les vis, les phÿllidies avec les
oscabrions, les patelles dont il ne fait qii’un seul genre et
l’haliotide,'le sigaret avec les aplysîes , les tridaCnel'ét hipi
popes avec les véritables cames dans le même genre.
Dans ce Système de Malacologie de M. Oken, on trouve
assez peu de genres nouveaux et même en général il
restreint assez ceux de M. de Lamarck; cependant on remarque
un assez grand nombre de changement de noms attbièns. Parmi
les acéphales on trouve tfocèna pour g'astrôWiènâ, iras pour
pandora, cardissa pour veneiricardia, gîossüs pour isooardiüm,
axinæa pour pectunculus, arcinella pour ûürdita, lymnium pour
nnio, anodon pour anodonta, perna pour lithodorria, anonica
pour avicula, tudes pour malleus, mdina pour perna, gladcion
pour lima etpedum réunis ; dans lès céphaiés Oh vffit clàthrùs
substitué ascalaria, bullinus kplfymïmé^Wh ajéicüWy^Riia
à bulimus, lucena à suaoinea, tricla à nyaloea, etci
Les genres nouveaux établis par M. Oken ne sont jamais
que des démembremens, et même peu importans; tels sont
parmi les acéphalés, les genres Tethium pour?les ascidies pé-
donculées {Aulus pour quelques espèces de tellihes;^r£berfiis d«
Poli pour la venus exoleta; Trisis pour Varca tortuosa : parmi les
céphalés, Vtbex pour le strombui palustris; Peloronlapour quelques
espèces de nérites marines ombiliquées, comme la nerita
peloronta; Labio pour une espèce de Sabot -,Systrium pour les
harpes, tonnes, etc..; T.urbihdlus pour quelques especes de
volutes, et entre autres, la volutft.'mudoa; Dito, ThemiUo pour
plusieurs doris; Lobaria, de MulleiSpourréunir les;genres
Acère, Cu V. , Doridium, Parthenope de Meckel, et Bulle ; /ictceon
pour Vaplysia viridis de M* Bose»; ^^uuiu^^pour la plupart des
esp èees ,d e maillo ts ; v » pour ,fÇer|àines hélices, et entre
autres Vhelix lapicida; Ægtepourle pneamoderme capuchonnç de
Pérou, qui est un animal déerit à l’envers; Kronjaeht pour le
clio belieina, etc.
D’après cette analyse .dq Système de MalacoLogie de M. Oken,
en voit qu’il n’a introduit aucune considération nouvelle de
i classification, ni parmi les animaux ni parmi les coquilles,
et'.que sa diminution et son augmentation des genres établis
par sés prédécesseurs, se trouvent comme dominées par la
subdivision quaternaireÆonçue a priori.
• C’est aussi vers la même époque que M. Rafinesque-Schmaltz
donna une esquisse des changemens qu’il proposoit dans la
classification des malacozoaires dans son Précis de Somiologie,
publié à Palerme en 18.14. Malheureusement, .par le peu qui
existe dans ce Précis, il est impossible de se Paire une idée
de son système. On y trouve seulement l’indication plus que
l’établissement de quelques genres de mollusques nus, et entre
autres, de Ypeythoé pour les.poulpes dont lapaire supérieure
de tentacules est élargie par une membrane , de Yhypterus,
très-voisin des firoles, du stephylla, rapproché des doris, de
Varmina et du spraoptèrei
, C’est égalemen t à cette époque que l’on peut rapporter les travaux
plus importans de MM.Lesueur, Desmarest et Savigny, sur
les mollusques aggrégés. Le premier en eut évidemment l’initiative
en montrant qu e le pyrosome, genre qu’il avoit établi avec
son ami Péron, n’étoitqu’un aggrégat de petits animaux. Eveillé
par cetteidée, il fut aussi conduit à s’assurer, avec M. Desmarest,
qu’il en étoit de même des botrylles de Gærtner, résultat
singulier auquel M. Savigny paroît être arrivé aussi de son côté