Spiratelle. Spiràlellü.
Corps conique, alongé, mais enroulé longitudinalement, élargi
en avant, et pourvu de chaque côté d’un appendice• aliforme
subtriangulaire» arqué; bouche à l'extrémité de l’angle formé
par deux lèvres inférieures ; branchies en forme de plis, a l’origine
du dos; anusvet organes de la génération inconnus.
Coquille papyracée, très-fragile, pïanorbique, subcarénée, enroulée
un peu obliquement, de manière k être profondément et
largement ombiliquée d’un côté ; spire un pfeu saillante» et pointue
de l’autre ; ouverture grande, entière, non modifiée, élargie à
droite et à gauche ; le péristome tranchant.
Ex. La Spiratelle limacinè. Spiratel/a limacina. PI. XLVIII
bis, fig. 5 , et Scoréshy »"Pêche de la haleine, t. a, pl. 5, f. 7.
Obsero. Nous avons tiré les caractères de' éb genre surtout de
l’ouvrage de M. Scoresby. Il esfétabli sur un animal presque microscopique
des mers arctiques, dont M. Cuvier a fait son genre
Limacinè, adopté par M. de Lamarck.
ÀRGÔNAUTE. Argonauta.
Animal tout-a-fait inconnu.
Coquille naviculaire, symétrique, fort mince, comprimée, à
carène double ou carrée, subenroulée longitudinalement dans le
même plan, ou mieux simplement reçourb.ée et recouvrante ;
ouverture très-grande, entière, symétrique, carrée en ayant,
un peu modifiée en amère par le retour du sommet , et pourvue
de chaque côté d’une espèce d’auricule à borcLs épais et lisses ;
les lèvres tranchantes.
Ex. L’Argonaute papyracée^ Argonauta Argo. Pl. XLVII,
fig. 5, et Martini, Conch., i ,t . ij, f. i5j.
Obsero. La considération de cette coquille, sa comparaison avec
celle des genres précédens , la forme du corps despoulpés comparée
avec celle de sa cavité, ne permettent pas d’admettre que les espèces
de ce genre de mollusques qu on y trouve en soient les constructeurs
, et portent au contraire k penser que son animal est voisin des
spiratelles et des atlantes. MM. Cuvier et de Lamarck sont cependant
d’une opinion contraire.
M. Oken, dans les notes qu’il a publiées dans V Jsis (n.° 9, 18a3),
p, 459, pl. 16» f. 1-2, donne la description et la ligure,, il est
vrai, très-incomplètes de l’animal de l’argonaute, qui, dit-il, a
été rapporté du port Jackson par l’expédition du capitaine Freycinet.
On y voit que ce mollusque seroit pourvu de deux paires d’appendices
foliacés ,une antérieure et une postérieure, et que ce serdit
au milieu delà racine de cette dernière que seroit une bouche grande,
ronde et tout-k-fait inférieurè. Quoique M. Oken pense que cet
animal est de la famille des sépiaeês, il nous semble qnel’on pour-
roit mieux voir dans la première paire d’appendiceSj des tentacules,
et dans la seconde, des organes de natalibn un petti, comme cela a
lieu dans l’atlante de Pérou* mais il est encore. plus certain que
cét animal n’est autre chose qu’un petit poulpe du genre Ocyihoé,
mal conservé et surtout très-mal vu par M. Oken, Sans doute k
travers les parois d’un bocal. Nous nous sommes .positivement
assurés de ce fait.
M. de Lamarck distingue trois espèces de coquilles de te genre,
dont une de la Méditerranée, et lés deux autres de l’Océan des
Grandes-Indes.
SOUS-CLASSE III.
PARACÉPHALOPHORES HERMAPHRODITES. P ak*.-csp«xm»pkor» « ermaphrodita.
(Genre Patella. Linn.)
Appareil de la génération fermé par un seul sexe distinct ( le
sexe femelle)•, tous Içs individus semblables, et se suffisant B
eux-mêmes dans la reproduction.
Coquille toujours simple , recouvrante, très-rarement un peu
enroulée, symétrique ou non ; constamment sans traces d’opercule.
Section ï . — Les organes de la respiration et ia coquille sjrmé*■
triques.
ORDRE PREMIER. — CIRRHOBR.ANCHES.
ClRRHOBRANÇHIATA.
Organes de la respiration-en forme de^longs filamens nombreux,
portés par deux lobes radicaux au-dessus du coq»