DES ORGANES l 36 DE LA GÉNÉRATION.
d’organe de la glu ou de sac calcaire, et dans les apép halésr
sous celui d’organe pulmonaire.
Dans les premiers il consiste en un organe sécréteur impair,
non symétrique, de forme très-variable, souvent situé
aux environs de l’organe de la respiration , faisant saillie
dans l’intérieur de la cavité qui le contient: il en naît «tt canal
excréteur qui, après un trajet'plus ou moins:long , souvent
accompagnant le rectum, vient se terminer à l’extérieur par
un orifice arrondi, sessile, à peu de distance défi’unes.
Dans la classe des acéphalés l’organe dépurateur est pair ou
au moins symétrique ; il est situé également de chaque côté
du rectum au-dessous de lui,, en avant du muscle adducteur
postérieur,^et en arrière défia connexion des lobes branchiaux
f sa couleur est ordinairement d’un vert foncé; sa
forme est plus ou moins cylindrique,sa structure est eelluleuse
ou vasculaire , et il reçoit une grande quantité de vaisseaux
artériels 'et surtout veineux. Il paroît que le-canal excréteur
n’est pas suffisamment connu; l’organe est cependant contenu
dans une poche ouverte par un très*petit orifice dans la partie
supérieure et antérieure de la cavité branchiale,, ælon M. Bo-
janus, ce qui l’a porté à penser que cet organe est un véritable
poumon, ceux que jusqu’ici Fon a regardés comme les
branchies, n’étant, suivant lui, (fue des organes de dépôt pour
les oeufs; suivant Méry, cet orifice est en arriére et sous le. rectum,
ce qui paroît davantage dans l’analogie.
§. *2. Des organes de la génération. *
Cet appareil, que l’on connoit plus ou moins complètement
dans tous les animaux de ce type, est souvent fort
compliqué, et d’autres fois réduit à ce qu’il y a de plus simple.
En effet, quelquefois composé de la partie femelle seulement,
comme cela se voit dans tous les acéphalés et dans quelques
paracéphalés, ce qui fait qu’alors tous lés individus d’une espèce
DES ORGANES DE LA G&JlSllATION.' î'3?
sont semblables; il se trouve aussi un assez grand-nombre de
mollusques chez lesquels les deux sexes sont distincts , mais portés
parle même individu, d’o^ürésulte qu’ils sont encore tous
semblables ; enfin il y en a aussi plusieurs dans lesquels les
sexes sont séparés sur -des individus différens, ce qui constitue
dans la même espèce des individus femelles et des individus
mâles.
L’appareil femelle de la génération, dans le cas où il existe
seul, n’est formé que par un ou deux organes sécréteurs Ou
ovaires, situés un peu différemment dans les acéphalés que dans
les paracéphalés ; de cet ovaire il part un canal ou oviducte
qui, après s’être quelquefois renflé dans une partie de son
étendue, se dirige en avant ou en arrière, et se termine d un
côté ou de l ’autre, mais beaucoup plus souvent a droite qua,
gauche» H
Dans les paracéphalés,' Fbvaire'peut-être unique dans son
origine* et pouvant, par ses accroissemens successifs, s’étendre
dans toutes les parties du manteau qu’il dédouble,
mais qui étoit situé d’abord en avant outen arrière de l’abdomen
; paroît (toujours se prolonger par deux oviductes
distincts qui se placent en'se dirigeant d’avant: en.arrière
dé chaque côté du corps, où ils se terminent par un orifice
arrondi, à l’extrémité d’un prolongement flottantplus
ou moins alongé, situé entre la seconde lame branchiale et
le corps. Avant cette terminaison, l’oviducte contient à
une certaine époque une humeur laiteuse, blanche, dans une
sorte de dilatation peu considérable. Quelques auteurs, et
entre autres, Méry et M.Boj anus, ajoutent à cette parti«;, essentielle
de l’appareil générateur desbivalves, les organes quenous
avons décrits plus haut sous le nom de branchies, et qu ils regardent
comme des réservoirs pour les oeufs.
Dans lesparacéphalésmonoïques, comme les patelles, les ha-
liotides f etc., l’ovaire est toujours unique et d’un seul côté ;
il en est de même de l’ovîducte qui se dirige constamment