§
tube contractile fort long, distinct ou réuni à celui de l’anus,
comme nous l’avotns vu plus haut.
§.5. Des organes de la circulation.
Dans tous lesmalacozoaires cetappareil est complet, quoique
le système centripète rentrant ou absorbant ne /mit formé
qué par des veines.
Ces vaisseaux ont leursjjarois extrêmement minces, et souvent
tellement confondues avec le tissu des parties, surtout
dans les enveloppes dermoïdes,.qu’il est souvent assez difficile
de les apercevoir, et même qu’ils n’existent réellement que
par leur membrane intërnë comme dans.les bivalves. Les vemes
offrent quelquefois cette singularité, qu’elles sontperéées d’orifices
béans, assez gran^, du moins dans la cavité viscérale, ainsi
que cela se voit fort bien .dans les aplysies. On trouve aussi
qu’elles sont quelquefois hérissées d’espèces de petits Corps
spongieux, plongeant aussi dans la cavité Viscérale, par exemple
dans les poulpes.
* Comme dans les animaux de types plus élevés, les Veines
naissent sans doute en partie de'la4 continuité des artères qt
en partie du tissu même des o rg an e s , mais elles ne constituent
jamais que deux systèmes, fun qui revient de tout le corps et
l’autre de l’organe spqfialde la respiration, c’est-à-dire qu’il
n’y a pas dé système de la veine-porté. Les radicules veineuses
du système général du corps après s’être réunies successivement
en troncs de plus en plus gros /distingués cependant quelque
temps en ceux des viscères et ceux de l’enveloppe sensible et
Contractile, arrivent vers l’organe respiratoire, et suivant
qu’il estsimpleoucomplexe,symétrique Ou non symétrique,se
, comportent unpeu différemment ; en effet, dans le premier cas
toutes les veines du corps se réunissent en un seul gros tronc
qui, le plus ordinairement, sans l’intermédiaire d’un renflement
musculeux ou d’un coeur, se change de suite en ar-
%
tèrè pulmonaire Ou branchiale; dans le second cas, au contraire,
les veines se réunissent en deux troncs principaux qui
se subdivisent en autant d’artères branchiales qd’il y a de
branchies. Au point de cette transformation, il n’y a jamais de
véritable coeur ou d’organe d’impulsion^ mais dans tous les
brachiocephalés, et même dans un pètit nombre d’espèces
de paracéphalés, et peut-être dans les*aejép halés, on trouve en
cet endroit- un sinus véineux auquel on a quelquefois donné
le nom de Coeur, mais qui ne peut être désigné ainsi, car il
n’a rien de musculaire. Quoi qu’il en soit, l’artère Ibranchiale
ou pulmonaire, simple où multiplexe ramifie d’une
manière plus ou moins régulière, suivant la forme. de l’organe
respiratoire, dans la peau modifiée qui le constitue.
C’est des extrémités capillaires de l’artère branchiale-/subdivisée
dans l’organe respiratoire, que naît le second ’système
veineux; apres.que les rkmèaux, disposés comme Ceux des
artères, se sont successivement réunis en branches de plus en
plus grosses, il en résulte enfin un gros trône qui sort de l’organe
respiratoire et qui se rend dans un coeur aortique situé
d’une manière différente suivant la position et la symétrie des
branchies.
Le coeur des mollusques, dans le plus grand nombre de cas
situé dans le dos, au-dessus du canal intestinal si Ce n’est à
ce qu’il nous semble, dans les brachiocéphalés où il est inférieur
, comme dans les ostéozoaires, est placé à égalé distance
de chaque organe respirateur quand celui-ci estpair, ouobliquement
àgauche et rarement à droite, quand il est impair. Ce
coeur n’est pas contenu dans un véritable péricarde, mais dans
une loge musculaire de l’espèce de diaphragme qui sépare la
cavité viscérale de celle des branchies , cavité souvent beaucoup
plus grande et d’une toute autre forme que lui. Il est du
reste composé d’une oreillette, quelquefois double quand
celles-là sont symétriques et latérales, comme dans les brachiocéphalés
et les acéphales conchifères, et d’un ventricule.