a b d o m in a l e , infpressio : -àbdqminalis. Elle est circonserHe par
une ligne d’attache du manteau, qui a lieu dans toute,la longueur
du limbe, et par celle des muscles rétracteurs des siphons,
quand il y en a: on pourra considérer cette attache seule, et laI
désigner par le nom. d’IiarREssioN m a r g in a l e o u p a l l é a i-e , impres-
sio marginalis ypcdlealis. Elle.peut être étroite , linéaire, ou fort
large, entière, ou plus ou moins enfoncée etsinueuse en arriéré.
5. ,J)es valves des coquilles bivalves, étudiées dans leurs rap-I
ports entre elles et dans leurs moyens d'union.
D’après leur position sur le corps de l’animal, les valves se I
divisent en droite et en gauche.
La Droite , valvula dextra , est pour moi celle qui occupe
la droite de l’animal s u p p o s é marchant devant l’observateur,
dans quelque position qu’il se fixe d’ailleurs ; et, au contraire,
La Gauche , valvula sinistra, celle, qui est placée à la gauche
de l’animal.
Linnæus, en plaçant la coquille sur les sommets, et en
arrière la lunule qui devroit être réellement en avants se
trouve, par cette double indication, donner les mêmes noms
que moi à chaque valve, au lieu que.,. s’il.s?étoit contenté
de renverser la coquille- du bord dorsal au ventral, les dénominations
seroient en sens inverse dés miennes. J’avoué ne
pas trop entendre ce que dit BruguièreAce sujet, que, dans
la position où Linnæus met la coquille , la valve droite correspond
au côté gauche de l’observateur, et au contraire la
gauche au côté droit; car cela u’est certainement, à* moins
qu’il n’ait fait la juste observation que la lunule doit être
placée en avant, et le.ligament en arrière; et alors il aura
parfaitement raison.
Au reste la question de savoir, quelle est la valve droite ou
gauche dans les coquilles éqnivalves , est toujours facile,
paree que lesommet étant constamment supérieur et Ie ligament
en ; arrière; fournissent un point de- départ . invariable.
Cela est un peu plus difficile popr les bivalves ,iéqujvalyes ou
non . qui ont le sommet et le liganient tout-à-fait ; antérieur
ou buccal ; aussi Murray et Bruguière ont-ils .eiMune-i opinion
exposée, par. exemple,, dans les, huîtres p poqr le premier,
la. valve, çoncaye. e^t e td ^ ^ v p
est la gauche ; tandis que, pour le second,.c’e$t:. exactement
le ;contraire. Ici Bruguière a, .parfaitement raison : mais il
auroit eu tort s’il avoit, Voulu en conclure qu’^jen^ est de
même dans les peignes.JEn effet, dans ce. genre,. il y a des
espèces dont la valye -lajilus b.ombée est fa droite;,', et l’oper-
culaire la gauche., comme peigne /de. Saint-Jacques ,5 par.
exemple, tandis que«, dans ^d’autresespèces, commerce,
peigne bourse,-, c’est au contraire la valve gau,cbe ;qui est la
plus bombée*, et qui est toujours la;;sup.érie#r.e.,Ppur s’en assurer,
il faut faire attention à l’échancrure de l’oreillette par
où sortent le byssus etle pied , ainsi qu’à l’imprelssion. musculaire;
la premjè‘re ;est toujours
plus près du bord dorsal que;celui-ci. Ainsiilesfiétéroplenres,,
parmi les mollusques.; sontdansde cas des hétéropleures parmi
les poissons; c’est tantôt le côté, droit et.tantôtle-côté gauche
qui est le plus ; coloré et le plus fort. -
Nous devons cependant faire ici l’observation que ndus
ayons déjà e u occasion de faire entraitant d-es^coquilles,uni-
valves : eïest qu’il est des bivalves anomales et gauches, c’est-
à-dire dans lesquelles ce qui est ordinairement à droâ#rest;à
gauche , et vice versa, M. F.aujas de Saint-Eond en possédoit nu
bel exemple dans sa collection pour la coquille , que ,M. de
Lamarck a nommée Egérie.
D ’a p r è s la différence ; de; forme et de grandeur des valves
entre elles, on distingue les.coquilles bivalves en équivalves,
en subéquivalves et en inéquiyalvesi.,
%iFne coquille bivalve est dite'
Æquïvalye, équivalais en latin, equamlved en anglois, gkfcfy