1.* Le nombre, qui n’est jamais au-dessus de deux, comme*
dans les bisiphytes'(i) ; mais , dans le très-grand nombre de cas,
il n’y en a qu’un.
&i°'La position : il peut être au milieu de Ta cloison, ou
rapproché de l’une de ses extrémités ; d’où les noms de
Central ,,éera£ralis, quand il est atx milieu.
Dorsaï. ou externe^ dorsalis, lorsque c’esit- vers le bord externe"
qu’il est percé.
Interne1, ventralis, ou contre la spire , lorsque c’est vers le
Bord interne.
L atéral, lateralis, lorsqu’il est plus d’un côté que de l’autre
: nautilus legumen, Linn.
Oblique, obJiqiius, lorsqu’il coupe obliquement l ’axe des
chambrés : nautilus gfamen, Linn.
3.° La continuité : il est
C ontinu , continuus, quand celui de chaque loge se continue
dans le, suivant de manière à former un tube étendu
d’une extrémité de la coquille à l’autre : la spirule.,
Discontinu , discontinuus, dans le cas contraire.
4*° Et quelquefois la forme ronde , ovale, triangulaire, renf
l é e , CVLINDRIQUB OU INFUNDIBULIFORMB.
Dans les coquilles uniloculaires, la cavité est rarçriient
partagée en deux seulement, et incoinplètemen.t, par une
lame droite plus ou moins étendue , qu’on nomme Diaph
ragm e , septum, comme dans les navicelles, mais encore
mieux dans les crépidules. Dans ce derffter cas, on nomme ces
coquilles doubles, perfoliatoe, parceyqu’ellessemblent formées
de deux coquilles glacées l’une sur l’autre. D’autres fois, cette
lame est plus ou moins recourbée, ce qui produit une Languette
en cornet, labium, adnatum, ou septum spirale , dont la
forme est un peu variable : exemp,, les calyptrées, etp.
(1) MM. Defrance et de Roissy doutent qu’il y ait de véritables bisi-
pbytes.- - r •.» •« |
DES COQUILLES 1 UNIVAIVES-
§. 4 ;. De Vouverkire des coquilles univalves.
v i;ouverture des coquilles uhivalves, que te plupart des
auteurs nomment
ou âperture #en anglois, mündUngen ou.mundeffnung en allemand
, est l’entrée.de leur cavité; elle est^réellement formée
ou circonscrite par les bords ,qui Ue^ont quela réunion de la
surface; intérieure delà coquille avéè l’extérîéure.i Lînnæus
app elle/au* ou gorge tout ee qu’un peut voir dans l’intérieur
même delà coquille, c’est-à-dire | à peu prés le deïteierdemE
tour.
Quelques auteurs donnent le nom de péristome à toute la
circonférence de là coquille à son ouverture; mais le plus
souvent on ia divise en deux parties désignées sous les noms
de bords ou de 'lèvres, distinguées en bord ou lèvre interne et
en bord ou lèvre externe, droite, gauche ou columeltaire,
comme noùs le dirons plus en détail tout à l’heure.
Considérée en totalité et avéc une partie du dernier tour
qu’elle termine, on dit que l’ouverture ^ tombante, decidua ,
quand, ne suivant pas la direction de la s p i r e R e tom b e
subitement; rebroussée, resupinata, quand c’est à contre-sens ,
c’est-à-dire vers la spire, qu’elle se recourbe , comme dans
le tomogère ; hélix f ingens.
Envisagée seule, elle peut être horizontale, horizontalité
quand elle est dans une direction parallèle à l’axe de la coquille
comme dans les maillots ; perpendiculaire , perpèndicu-
laris, ou transversale, transversal |lorsqu’elfêAui est presque
perpendiculaire, comme dans les planorbes; et orUiqUe , obliqua,
lorsqu’elle est intermédiaire à ces déùx idiiéctibns.
Si nous considérons l’ouverture dans sa régularité ou son
irrégularité, elle est symétrique^ symekrita;lorsqu’elle peut
être partagée en deux partiësparfaitement égales et similaires,
et non symétrique , non symetrica, dans le'cas contraire ;, alors