sections : ainsi les univalves et les - subbivalves même sont
en général beaucoup plus épaisses ,* bien, plus fréquemment,
chargées de bourrelets , de varices , d’épines. Leur
ouverture, est, au coptrairg de ce qu’elle,étoit dans les précédentes
, frès-fréquemment échancrée ou canaliculée, et
bordée à droite par un bourrelet simple ou complexe. Quelquefois
nacrées à l’intérieur, l ’épiderme dont elles sont assez
souvent recouvertes est écailleux, pileux, et en général assez
différent de ce qu’il est dans les espèces terrestres et même
fluviatiles. ,
Les bivalves marines ont en général aussi plus de rugosités,
destries, de cannelures ,;de rayons, etc. Leur épiderme
est moins lisse, moins épais même, et en général d’un tout autre
aspect que celui des fluviatiles,; mais cepeu de caractères est
encore moins prononcé sur les espèces qui habitent vers les
embouchures des rivières, comme les cyprines. ;
- 2.0 Sous le rapport des parties des rivières , des lacs, et surtout
des mers que les animaux des coquilles habitent , on a
subdivisé celles-ci en littorales et en amniales ou pélagiennes.
Les coquilles lit to r a le s , littorales , sont celles, univalves,
subbivalves, bivalves ou multivalves, qui habitent plus ou
moins constamment les bords ou rivages des flèuves , rivières,
des lacs ou- des mers.
Les a m n ia l e s , . amniales-, p é l a g ie n n e s , pelagioee, sont au
contraire celles dont les animaux cherchent toujours les
parties les plus.profondes des eaux qu’ils habitent, et qui par
conséquent arrivent plus difficilement et plus rarement à notre
connoissance.
Nous n’avons réellement aucun caractère proprement dit,
c’est-à-dire inhérent à la coquille pour, appuyer cette distinction.
*
3.“ Nous n’en avons guère davantage pour confirmer, sur les
coquilles même la substance dans laquelle leurs animaux habitent,
et qu’ils percent on ne sait quelquefois pas encore
trdp comment, ce qui les a fait nommer ainsique la coquillef
ïérébrantes , terebrantes; cependant cette considéràtiÔn les a
fait distinguer en
4/J'PÉtriooles ; petriaolæ , lorsqu’elles se trouvent! dans des
pierres plus pu moins dures, dénbmination quelquefois remplacée
par celle &e lîthophages , lithdphaga ; ou mieux dé
l it h o d om e s , lithodomoe.
. jXfLO'BOMçs, æylodomæ} ou quaucle’est
dans le bois qu’ellerf établissent leur séjour ,rcomine Igs taréts.
A rénicoles , ^ tr en ico la s , l o r s q u e c ’e s t d a n s l e s a b l e .
L utricoles É lu t r i c o læ , l t f i s q u e . c ’e s t d a n s l a v a s e . *
I ■ Nous devons cependant" faire l’observation qulon ne con-
noît guère de coquilles térébrantes dans des corps durs', que
parmi les bivalves, dans plusieurs familles , et que l’on peut
en trouver un caractère indicateur dans la forme plus large
et arrondie de l’extrémité antérieure.
4.0 Il en est à peu près de même pour la distinction des coquilles
, d’après leur plus^ou moins de mobilité ou leur fixité,
dépendant toujours de l’animal qui les porte ; elles en offrent
aussi quelques indices. On peut les diviser sous ce rapport
en coquilles
• F lottantes , natàntes , lorsqu’elles proviennent d’animaux
nageurs, et alors elles sont toujours très-min ces:; très-légères
c’est ce que l’on voit fort biendansles nautiles , les janthi-
nes , les limnées, les bulles, les;argonautes, carinaires, *etc»
L ibr es , libéras , lorsque avec une minceur presque toujours
beaucoup moins considérable, elles n’offrent aucun indice
d’attache ou d’adhérence. C’estle cas de la plupart des coquilles.
Adhérentes , adhérentes , quand elles sont fixées et plus ou
moins immobiles à l’aide de moyens différens, d’où les dénominations
de
Fixes, fixes., lorsque c’est au moyen de la substance même
de la coquille, comme dans les hippontces pour leur support,
parmi les univalves ; _ dans les huîtres, les spondyles, les